Arthropathies microcristallines

Généralités

Formations de microcristaux intra-articulaire ou péri-articulaire qui déclenche une réaction inflammatoire intense

  • Douleurs d’horaires inflammatoires : nuit, améliorée par le mouvement
    • Signes inflammatoires : douleur, rougeur, chaleur
    • – Activation de l’inflammasome : inflammation pour dissoudre les cristaux

En clinique

  • Episode douloureux inflammatoire très aigu
  • Traitement anti-inflammatoire / infiltration

3 types de microcristaux

  • Urate de sodium (goutte) : lié à des cristaux d’acide urique
  • Pyrophosphate de calcium : chondrocalcinose (CCA), très fréquente à partir de 50 ans
  • Hydroxyapatite : rhumatisme à apatite (plutôt périarticulaire), touche surtout les tendons

Goutte

  • Lié à l’hyperuricémie prolongée dans le sang : accumulation de dépôts cristallins
  • Maladie des dépôts d’urate

Imagerie

Radio : ne voit pas les cristaux

  • Articulation pas totalement détruite (érosion plus importante que PR)
  • Agrégat d’acide urique : tophus

Echographie : double contour qui correspond au dépôt sur le cartilage d’acide urique

Clinique

Goutte tophacée (tophus)


Epidémie de goutte aux USA

  • Place importante de l’alimentation grasse et sucrée dans le développement de la maladie
  • Liée à une consommation excessive de soda

Risque cardio-vasculaire et mortalité

Hyperuricémie et goutte sont corrélés à :

  • Dysfonctionnement rénal
  • Dysfonctionnement métabolique : diabète, obésité
  • Complications cardio-vasculaires : HTA? AVC, IC
  • Mortalité : relation non proportionnelle entre quantité d’acide urique et mortalité liées à des causes cardio-vasculaires

Traitement

Stratégie thérapeutiques EULAR 2016

Traitement de la crise

Traitement de l’hyperuricémie


Chondrocalcinose

Maladie de dépôts de pyrophosphate de calcium

Dépôts blancs radio-opaques entre les surfaces articulaire

Poignet : atteinte du scaphoïde et du trapèze fréquente

Radio : liseret en dehors de l’articulation

Echo : zone interarticulaire pictée


Rhumatisme à hydroxyapatite

Pseudo polyarthrite rhizomélique (PPR) et maladie de Horton (vascularite à céphalées)

Généralités

  • 2 entités proches
  • Sujets > 50 ans
  • Maladie inflammatoire sans auto-anticorps

Définition

PPR

Rhizomélique : racine des membres / ceintures scapulaire et pelvienne (bilatérale symétrique)

Pseudo polyarthrite : atteinte périarticulaire (bursites sous deltoïdiennes et trochantériennes)

Artérite à cellules géantes

  • Inflammation artérielle des gros vaisseaux (réduit le diamètre des vaisseaux pouvant aller vers une ischémie)
  • Vaisseaux supra-aortique

Maladie de Horton : douleur du scalp

  • Céphalée et douleur au contact (peigne, oreiller)
  • Claudication de la mâchoire
  • Cécité brutale (atteinte ophtalmologique)

Diagnostic

  • Clinique
  • Biologie : marqueurs d’inflammation CRP et VS
  • Echographie : met en évidence bursite périarticulaire
  • TEP-scanner : le produit se fixe à la localisation de la l’inflammation, autour de l’articulation
  • Angio-IRM : pour la maladie de Horton

Traitement

Cortisone à haute dose

  • O,25 à 1mg/kg
  • Décroissance progressive : traitement sur 1 à 2 ans
  • Nombreux effets indésirables : infections, ostéoporose et fractures, prise de poids et diabète, augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires

Alternative Thérapie Ciblée : biothérapie anti-IL6R

  • En intraveineuse ou SC
  • Efficacité spectaculaire
  • Traitement suspensif prolongé (>2 ans)

Maladie qui finit par guérir mais si non traitée, les patients peuvent finir aveugles

Spondyloarthropathies

Epidémiologie

  • Aussi fréquente que PR
  • 1H/1F pour les formes périphériques
  • 8H/1F pour les formes axiales
  • Tout âge mais plutôt jeune adulte
  • Facteur génétique prédisposant

Différentes formes

  • Spondyloarthrite ankylosante (SA) : atteinte axiale qui enraidit le rachis
  • Rhumatisme psoriasis (spondylarthrite périphérique)
  • Rhumatismes associées aux MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) : maladie de Crohn, …
    Spondylarthrite réactionnelle : d’abord infectieux (infection digestive, sexuelle, …) puis réaction inflammatoire articulaire après quelques semaines
    SAPHO : atteinte osseuse (ostéite)

Physiopathologie

  • Lésion initiale (princeps) : enthésite
  • Ankylose : ossification (raideur articulaire)

Manifestations évocatrices

Syndrome pelvirachidien (axial)– Sacro-iliite : inflammation des enthèses du rachis et des sacro-iliaques
– Atteinte rachidienne : augmentation de la cyphose dorsale (nécessité de plier les genoux pour regarder en avant)
– Dorsolombalgies : raideur axiale, ankylose rachidienne (disparition lordose lombaire)
Syndrome enthésopathique périphérique– Inflammation des enthèses (préférentiellement MI)
– Talalgie : atteinte la plus fréquente et la plus caractéristique
Syndrome articulaire périphérique– Arthrite asymétriques touchant les grosses articulations (genou, cheville)
– Atteinte élective des doigts en rayon (IPD, psoriasis aux ongles)
– Inflammation d’un seul doigt en saucisse (atteinte des rayons) : dactylite
Syndrome extra-articulaire– Iritis : uvéite (inflammation dans l’oeil)
– Psoriasis
– Balanite (inflammation du gland), uréthrite
– Diarrhée, entérocolopathie inflammatoire

Autres manifestations

spondyloarthropathie si 6 pts ou +


Evolution de la SPA

Evolution de l’atteinte axiale

  • L’ankylose provoque la perte de la mobilité
  • Ossification des enthèses entraîne une soudure des ponts osseux
  • Ossification des ligaments (syndesmophyte)

Evolution de l’atteinte périphérique

  • Erosion (géodes)

Traitements

AINS

Kiné

  • Exercice de mobilité pour lutter contre l’enraidissement en cyphose
  • Kiné respiratoire pour ouvrir la cage thoracique

Polyarthrite rhumatoïde

Epidémiologie

  • Maladie auto-immune la plus fréquente chez l’adulte
  • 4F/1H
  • Âge de début : 30 à 55 ans
  • Souvent, événement de vie déclenchant : ménopause, retraite

Physiopathologie

Facteurs déclenchants

  • Terrain génétique
  • Facteurs environnementaux : pollution, tabac
  • Notion de délai entre la lésion initiale et le déclenchement de la maladie (jusqu’à 15 ans)

Processus

  • 1. Lésion initiale (premier symptôme = douleur) : synovite, inflammation, membrane synoviale qui devient hypertrophique
  • 2. Production abondante de cytokine qui augmente l’inflammation
  • 3. Activation des ostéoclastes qui détruisent l’articulation et entraînent des trous dans les os (géodes)
  • 4. Activation chondrocytes : augmentation de la dégradation de la matrice cartilagineuse entraînant un pincement de l’interligne
  • => Destruction articulaire, terrain favorable aux infections, lymphomes (cancer des ganglions), complication cardio-vasculaire, ostéoporose et fragilisation des os à cause de la diminution de l’activité physique.

Signes cliniques

  • Douleurs inflammatoires
  • Synovites : gonflement au niveau des doigts, entre les articulation MP et disparition des plis de flexion des doigts

Atteinte cutanée (vascularite mais rare), rénale (néphraopathie glomérulaire mais se raréfie) et atteinte pulmonaire (pneumopathie interstitielle

Radiographie

  • Gonflement apparaissent précocément
  • Erosions (géodes) apparaissent fréquemment et précocément
  • Perte de congruence de l’articulation : risque de luxation

Si évolution

  • Gonflement : articulation plus lâhce
  • Fonte musculaire car sous-utilisation à cause de la douleur
  • Déformation (coup de vent cubital) : plus rare aujourd’hui grâce aux traitements
  • Luxation des articulations
  • Douleurs

=> Maladie rapidement destructrice


Critère diagnostic

Évocation du diagnostic si 2 signes sur 3 :

  • Au moins 2 articulations gonflées
  • Atteinte des MTP et MCP au squeeze test (compression qui déclenche la douleur)
  • Raideur matinale supérieure à 30mn

Critères de classification ACR (positif si 4 critères sur 7)

  • Raideur matinale
  • Arthrite d’au-moins 3 articulations
  • Arthrite touchant la main
  • Arthrite symétrique
  • Nodule rhumatoïdes
  • Facteurs rhumatoïdes dans le sérum
  • Lésions radiologiques

Nouveaux critères ACR/EULAR2010


La fenêtre d’opportunité : les 3 premiers mois

  • Traitement précoce : impact fonctionnel limité et réversible
  • Diagnostic et PEC précoces : meilleure rémission
  • Action dans les 3 premiers mois après le début des symptômes : 1 patient sur 2 n’aura plus de symptômes (au-delà de 6 mois, 10% de rémission seulement)

Traitement

  • Maladie inflammatoire : médicaments immunomodulateurs
  • Traitements symptomatique : antalgiques, AINS, corticoïdes
  • Traitement de fond pour induire la rémission et éviter les signes de la maladie : hydroxychloroquine, immunomodulateurs

Effets indésirables des immunosuppresseurs : provoque la diminution de l’immunité donc risque accru de certains cancers (lymphomes, cancer de la peau, cancer du col d l’utérus). Nécessité d’expliquer au patient la notion de balance bénéfices/risques pour une adhésion optimale.

Recommandation SFR 2018

  • Importante de l’activité physique, soutien psycho-sociale, accompagnement professionnel et action sur les facteurs de risque (tabac, vaccination)
  • Prise en charge globale centrée sur le patient

Introduction aux pathologies articulaires inflammatoires

Définition

Une maladie inflammatoire est caractérisée par une dérégularisation du système immunitaire, soit par une hyporéactivité, soit par une hyporégulation.


Le système immunitaire

Il permet la protection contre les agressions extérieures (infection, polluant, médicaments) et intérieures (dysfonctionnement cellulaire (tumeur)

2 grands type d’immunité

  • Immunité inné : c’est la 1ère ligne de défense. Elle est rapide mais peu spécifique. Elle lutte contre l’infection via la capture de l’élément pathogène par des anticorps (macrophages, NK)
  • Immunité adaptative : 2ème ligne de défense. Elle est lente mais spécifique. Elle produit les anticorps via les lymphocytes B et T.

2 grands types de maladies inflammatoires

  • Maladie auto-inflammatoire (rare) caractérisée par un déséquilibre de l’immunité innée. Les réponses ne sont pas adaptées lors d’agression ce qui entraîne de grands pics de fièvre de manière répétée.
  • Maladie auto-immune caractérisée par un déséquilibre de l’immunité adaptative (SEP, lupus, polyarthrite rhumatoïde)

Les signes cliniques inflammatoires

Les atteintes ostéo-articulaires

  • Douleurs d’horaire inflammatoire : 2ème partie de nuit (liée au cycle nyctéméral du cortisol), dérouillage matinale supérieure à 30mn et une diminution des symptômes avec le mouvement.
  • 2 grands types d’atteinte sur le plan rhumatologique : périphérique (ceinture) ou axiale (rachis et sacro-iliaque)
  • Signes systématiques : fièvre, fatigue, perte de poids (supérieure à 10% entre 6 et 12 semaines)

Atteinte de organes : organes lymphoïdes (ganglions), peau (psoriasis, urticaire), oeil (uvéite), tube digestif (inflammation muqueuse intestinale), vaisseaux (vascularite), coeur (péricardite, myocardite), poumons (penumopathies interstitielles), système nerveux (méningites)


Signes biologiques traduisant l’inflammation

  • Augmentation de la vitesse de sédimentation (anormale si supérieure à 10mn)
  • Augmentation de protéine. La CRP (protéine C-réactive) est un précieux marqueur inflammatoire
  • Augmentation des gamaglobulines (Ac) : témoin d’une activation du système immunitaire

Organisation de la démarche diagnostique

Atteinte axialeAtteinte périphériquesAutres signes
Polyarthrite rhumatoïde (PR)Rachis cervical (tardif)Bilatérale, symétrique, touchant les mains.
Mains : atteinte en bandes, MCP, IPP
Signes extraarticulaires
– Peau : vasculaire, syndrome sec (yeux, ORL)
– Poumon, rein
Spondyloarthrites (SpA)Rachis (tous les étages)Asymétrique, grosses et moyennes articulaires.
Mains : atteintes en rayons, IPD
Signes systémiques : forme réactionnelle
Signes extraarticulaires : peau (psoriasis), digestif (Crohn), yeux (uvéites)
Pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR)Ceintures : épaules, hanches

Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC)

Définition

– Syndrome douloureux articulaire et péri-articulaire
– Correspond à une réaction disproportionnée à un événement nociceptif mineur
– Comprend une phase aigüe et une phase chronique


Critères de Budapest

4 catégories de symptômes et signes
Sensitifs : hyperesthésie, allodynie, hyperalgésie
Vasomoteurs : asymétrie de tension, modifications de couleur
Sudomoteurs / Oedème : modification de sudation
Moteurs / trophiques : diminution de l’amplitude articulaire, tremblement, troubles trophiques (peau, ongle, poils)

Confirmation d’un SDRC quand :
Douleur continue, disproportionnée, ne suivant pas la topographie d’un nerf (d’où la notion de “douleur régionale”)
– Au moins 1 symptôme (signalé par le patient) dans 3 des 4 catégories
– Au moins 1 signe (constaté à l’examen) dans au moins 2 catégories


Diagnostic clinique

Douleur– Permanente, continue, aggravée par l’orthostatisme
– Peut entraîner une impotence fonctionnelle
Troubles sensoriels– Modification de la sensibilité tactile, douloureuse, thermique, à la pression (hypoesthésie, hyperalgésie, allodynie)
Troubles vasomoteurs– Erythrocyanose
– Oedème
– Modification température cutanée
– Hypersudation
Troubles moteurs– Atrophie musculaire

Etiologie

– SDRC touche 2 fois plus le MS que le MI (surtout poignet)
– 3 femmes pour 1 homme
– Prédisposition génétique


Physiopathologie

Multifactoriel :
– Lésion nerveuse
– Stress oxydatif / ischémie de reperfusion
– Sensibilisation périphérique / centrale
– Modifications cérébrales
– Altération du SN autonome (devient hypersensible aux influx douloureux)
– Facteurs inflammatoires et auto-immuns
– Facteurs génétiques (sensibilité à la douleur)
– Facteur psychologiques (anxiété, stress pré-opératoire)


Les 3 phases de la SDRC

Phase chaudeDébut à 4 mois
– Oedème
– Chaleur
– Hypersudation
– Douleur importance
Phase froideVers le 4ème mois
– Peau cyanotique
– Troubles trophiques
– Douleurs surtout à la mobilisation
Phase atrophique séquellaire– Algodystrophie non évolutive
– Persistance de rétraction aponévrotique et raideur articulaire
– Objectif de la PEC : pas d’atrophie séquellaire

Prise en charge du SDRC

Pas de traitement curatif

Rééducation
– Réadaptation fonctionnelle systématique et précoce pour éviter toute sous-utilisation
– Abandon de la règle de non douleur : bouger même en cas de douleur en évitant de l’aggraver durablement (une augmentation temporaire de la douleur est acceptable)
– Immobilisation proscrite !
– Reconditionnement physique global chez les patients déconditionnés
– Apprentissage de la gestion de la douleur et des activités (relaxation, fractionnement des activités)


Modification des représentations corticales

  • L’altération du schéma corporel est liée à l’altération des représentations sensitives corticales primaires. Cela entraîne une incohérence entre l’intention motrice, la proprioception et le rétrocontrôle visuel.
    Ces modifications sont impliquées dans le SDRC.

Réorganisation corticale au niveau du cortex somatosensoriel primaire (S1) :
– Diminution réversible de la taille de la représentation du membre atteint au niveau de S1 associée une diminution de la discrimination tactile et des troubles moteurs pouvant aller jusqu’à l’exclusion du membre atteint
– La diminution de la douleur dans le SDRC est inversement corrélée à l’amélioration de la désorganisation de S1
– PEC par thérapie miroire : feedback visuel remplaçant le feedback sensitif altéré (efficacité démontrée)


PEC psychologique

Drapeaux rouges
– Etat de stress traumatique et/ou vécu corporel traumatique
– Retentissement majeur QDV : désocialisation, désorganisation de la vie affective
– Présence de propos ou de comportements suicidaires
– Suspicion de troubles factices
– Suspicion de pathologies psychiatriques
– Suspicion de somatisation d’un trouble psychique

Drapeaux oranges
– Demande de soins exprimée semblant inadéquat
– Existence d’un litige, d’une recherche de compensation
– Phobie du contact
– Etat thymique défavorable : trouble de l’humeur, anxiété, détresse


Antalgique

Palier 1– Paracétamol
– AINS (ibuprofène)
Délai d’action :
– oral : 45mn
– Intraveineuse : 10-15mn
Palier 2– Tramadol
– Codéine
– Opium
Délai d’action :
– oral : 30-60mn
– Intraveineuse : 10-30mn
Palier 3– MorphineDélai d’action :
– oral : 20-30mn
– Intraveineuse : 5mn

PEC de la douleur chronique

Généralités

  • – Expérience unique d’une personne à l’autre
    – La douleur a un caractère sensoriel (poignard, brûlure, etc) et émotionnel (déplaisant, insoutenable, etc)
    – Quelque soit l’intensité du stimulus, des problèmes tels que la peur, le désespoir, l’impuissance peuvent faire augmenter la douleur à des niveaux insupportables.

Mécanismes et douleurs

Le catastrophisme face à la maladie entretient le cercle vicieux de la douleur et du déconditionnement.

Faire face à sa douleur, travailler sur ses peurs et ses croyances et la voie permettant un traitement médicamenteux et rééducatifs.


Barrières limitantes

Barrières physiques
– Déconditionnement à l’effort/dyspnée
– Trouble du sommeil
– Inflammation chronique
– Signes de sensibilisation centrale (céphalée, troubles digestifs, etc)

Barrières psychosociales
– Croyances délétères
– Anxiété, dépression, incompréhension de la maladie
– Syndrome stress traumatique
– Trait de personnalité engendrant de la souffrance (perfectionnisme, volonté de faire plaisir aux autres)
– Conflit/procédure en cours


Discours au patient

  • Le corps a une mémoire de la douleur : la douleur est présente alors qu’il n’y a pas/plus de problème «mécanique »
  • La douleur c’est comme une alarme incendie => parfois elle se déclenche quand il y a le feu, parfois il y a juste quelqu’un qui a fumé dans la pièce, et parfois elle est juste déréglée….
  • La douleur c’est utile au début (ça permet de se protéger, ça rend très vigilant = c’est bien quand cela dure 10 secondes, mais c’est délétère quand ça persiste….). Elle donne un état d’hypervigilance => parce que vous êtes inquiet, parfois on peut avoir un traumatisme, quelque chose de choquant, et le corps cherche à se protéger….
  • ETP : expliquer le mécanisme de la douleur (signal d’alarme), légitimer la douleur mais ne pas encourager la kinésiophobie (“si ça vous fait mal pendant 3j, on va diminuer la charge car ça va vous démotiver – ne pas dire parce qu’il y a quelque chose de cassé” !!!)
    Activité physique : faites en un peu tous les jours et non pas une fois ! Comme médicament

Conclusion

  • PEC médicamenteuse en général utile pour la gestion des crises et pour permettre la rééducation
    – Compréhension de la douleur dans sa globalité
    – Objectifs partagés avec le patient
    – Importance de l’information donnée tout autant que la rééducation réalisée
    – Intérêt également des traitements complémentaires comme la relaxation