Matériels
Coussins

Coussin en mousse
Pour confort/prévention

Coussin en gel
Plus rigide que l’air, donc plus adapté au transfert. Mais le gel se déplace sur les côté (fluage) donc éduquer le patient pour remettre le gel en place.

Coussin à mémoire de forme
Adapté au transfert

Coussin à air composite
Avec surface dur pour créer un appui stable pour les transferts

Coussin à air
Permet de décharger facilement une zone
Possible de ne gonfler qu’un seul côté en cas de déséquilibre du bassin

Coussin à air avec tétine
Pour décharger le sacrum (si surface concave contre le dossier) ou pour ne pas déplacer la pose endo-urétrale (si surface concave vers l’avant)

Coussin à nid d’abeille
Bonne restitution d’énergie : adapté pour le sport
Permet un bon équilibre

Coussin berlingot à air
Berlingots dissociables donc très adapté pour un travail de repositionnement
Ne peuvent être crever contrairement au coussin à air.
Réglages du coussin
Comment vérifier si le coussin est assez gonflé ?
Mettre les mains sous les ischions du patient : on doit être capable de toucher la toile du fauteuil sous 2 travers de doigt en appuyant. Sinon, le coussin est trop gonflé.
Toujours vérifier que le coussin est toujours adapté.
En règle général, plus le patient est capable de faire des transferts, plus il faut mettre des coussins durs (mémoire de forme ou à air composite par exemple)
Réglage fauteuil
- Largeur : 1 travers de doigt de chaque côté du bassin
- Hauteur des cale-pied : 90° de flexion de genou. Si trop de flexion alors surcontrainte sur les ischions. Si trop bas alors risque de glissement et contrainte en cisaillement.
- Profondeur : 2 travers de doigts entre creux poplité et fauteuil. Si trop peu de profondeur, surcontrainte sur les ischions, si trop de profondeur alors contrainte sur le creux poplité.
- Hauteur du dossier : sous les scapulas pour les laisse libre
- Toujours vérifier que le fauteuil est toujours adapté.
Risques d’escarre
Selon la position
DD | DL | Demi-assis | Assis |
Sacrum Ischion Tête fibula Occiput Scapula Styloïde ulna Olécrâne Epineuses | Grand trochanter Tête fibula Malléoles latérale et médiale Epaule Coude Condyle fémoraux | Idem DD avec plus de charge sur MI | Ischion Sacrum Styloide du 5 Coude |
Les facteurs de risque
Intrinsèques | Extrinsèques |
Perte de mobilité (surpoids) Age Etat cognitif et psychologique Etat sensitif Etat nutritionnel / déshydratation ATCD escarre Micro-circulation (diabète) Incontinence | Macération Contrainte en cisaillement Contrainte en frottement Etat du matériel |
Rôle du MK sur les escarres
- Il alerte le patient de la présence d’une escarre
- Il participe à la prévention de la formation des escarre auprès des patients et de leur famille
- Il soulage les points d’appui
Les services concernés sont
- La pédiatrie
- La gérontologie
- La neurologie
- La traumatologie
Comment se forme une escarre ?
- Perte d’oxygénation des cellules de la peau
- Dénutrition des cellules de la peau
- Frottement
- Fatigue
Comment limiter la formation d’une escarre
- Faire des push-up
- Soulager ses points d’appui
- Faire ses retournements au lit
- Palper/inspecter sa peau
- Regarder ses points d’appui (avec un miroir)
Conséquence d’une escarre
- Le patient ne doit plus mettre de bas de contention sur l’escarre
Quels sont les signes d’alerte ?
- Masse intramusculaire
- Chaleur
- Peau cartonnée