12. L’asthme obstrue et enflamme les petites bronches

Asthme : maladie chronique des petites voies respiratoires qui se manifeste par des crises où ces petites voies respiratoires deviennent enflammées. C’est une maladie chronique réversible : en dehors des crises, tout va bien.
L’asthme se situe dans les bronches, au niveau des voies de conduction où il n’y a pas d’échanges gazeux. De l’intérieur vers l’extérieur : mucus, épithélium, choron, muscle, cartilage.

Mécanismes de l’asthme
Dans l’asthme, la lumière est nettement rétrécie parce qu’il y a beaucoup plus de mucus, parce que le chorion est épaissi par l’inflammation et parce que le muscle se contracte et s’hypertrophie.
Dans le chorion, les globules blancs dont les mastocytes qui sécrètent de l’histamine. En cas d’asthme, ils en sécrètent davantage.

Les acteurs de l’asthme (inflammation, obstruction, hyperréactivité)
Asthme est souvent lié à une allergie. Il y a l’antigène qui est une protéine extérieure qui va être à l’origine de la réaction allergique. A côté de l’antigène, il y aura l’anticorps sécrété par les globules blancs, les immunoglobulunes E (IgE) qui vont se fixer à l’antigène.
Les globules blancs : les mastocytes qui, quand ils forment un complexe avec les IgE, vont sécréter de l’histamine. Les lymphocytes T qui vont moduler et réguler toute la réaction inflammatoire de l’asthme.

Les médiateurs inflammatoires, des protéines que les globules blancs vont synthétiser et vont participer à la réaction inflammatoire, comme l’histamine qui a une action de bronchoconstriction sur le muscle des bronches et une action d’œdème, donc de gonflement local.

Exemple : un antigène extérieur va activer la présence de lymphocytes T dans le chorion. Ce lymphocyte T va promouvoir la production d’IgE par d’autres lymphocytes. Ces IgE vont ensuite former un complexe avec les mastocytes qui va à son tour fixer les antigènes extérieurs, ce qui va provoquer la libération d’histamine qui va agir sur le muscle et provoquer une brnonchoconstriction. Et tout le processus s’amplifie. Et tous les globules blancs présents dans le chorion crééent de l’inflammation et donc un œdème.

Voici comment on obtient les 2 composantes de l’asthme : l’obstruction et l’inflammation des bronches.
(Obstruction : par constriction des muscles autour des bronches et aussi par augmentation du mucus)

Mesurer l’asthme : débitmètre de pointe.
Comparatison avec les valeurs théoriques normales en prenant en compte de l’âge, du sexe et de la taille du patient. Si le résultat est à la moitié, cela signifie une crise d’asthme très sévère.

Le traitement de l’asthme
Les muscles des bronches ont besoin de recevoir l’influx d’un nerf qui agit par l’intermédiaire de récepteurs :

  • bêta qui permettent aux muscles de se relâcher (bronchodilatation).
  • muscariniques qui provoquent une bronchoconstriction

Les médicaments sous forme d’aérosols qui seront soit des agonistes (médicaments bêta-mimétiques), soit des antagonistes.
Pour diminuer l’inflammation, on va utiliser des anti-inflammatoire, sutout la cortisone.

Lien entre l’asthme et l’allergie

  • 75% lié à l’allergie
  • Objectiver une obstruction bronchique
  • Test du débit d’air sur courbe débit-volume. L’asthme donne une courbe particulière : diminution globale du débit et une inflexion. Cela correspond à une perte sur les petites voies aériennes.
  • Avec un bronchodilatateur : atteste la variabilité, la réversibilité
  • Pour le diagnostique de l’asthme, c’est la variabilité des symptômes et donc leur réversibilité objectivable par des mesures en débitmétrie de pointe.
  • Cette réversibilité contraste avec d’autres maladies chroniques irréversibles comme la BPCO et l’emphysème.

Cet article est un récapitulatif de la vidéo “L’asthme obstrue et enflamme les petites bronches” de l’Université catholique de Louvain.