Rééducation périnéale

Le pelvis féminin

Ceinture osseuse

  • Ceinture osseuse : os coxaux, sacrum, coccys
  • Pelvis major : promontoire sacrum, bord antérieur aile iliaque->pubis
  • Pelvis minor : bord inférieur symphyse pubienne, tubérosités ischiatique, sommet coccyx, forme entonnoir

Anatomie du petit bassin

Disposition des viscères dans l’enceinte pelvienne

Vagin, utérus et rectum forment un triple coudure qui évite le glissement des organes dans l’axe vaginal aux cours des efforts de poussée.

Limites du pelvis


Le périnée

Définition

Ensemble musculo-fibreux : ferme le pelvis, supporte les viscères en position debout. Limité par le cadre ostéo-fibreux en avant : symphyse pubienne et branche ischio-pubiennes ; en arrière : sacrum, coccyx et grand ligament sacro-sciatique

Ensemble des parties molles en dessous du diaphragme pelvien comprenant les organes génitaux externes. La solidité est assurée par le plancher musculaire périnéal. Il ferme le détroit inférieur.

Topographie périnéale

Forme losangique : périnée antérieur urogénital, périnée postérieur anal

Les 3 plans musculaires

Plan superficiel

Rôle des muscles périnéaux superficiels et moyens

Muscles bulbo-spongieux et ischio-caverneux jouent un rôle dans l’érection du clitoris et son décapuchonnage, compression des glandes vestibulaires, fermeture de l’orifice vaginal.

Les muscles élévateurs de l’anus

Latérale : c’est la portion sphinctérienne. Lame mince formant un appentis oblique.

3 faisceaux : pubococcygien, iliococcygien, ischiococcygien

Les fibres convergent vers la région rétro-anale (anal sling), s’entrecroisent avec celles du côté opposé et participent à la constitution du raphé ano-coccygien.

Paramédiane : c’est la portion élévatrice. Plus épaisse et solide, moins large.

Origine pubienne, 2 faisceaux : puborectal (rectal sling) qui se termine dans la paroi du canal anal, pubovaginal qui présente des rapports intimes avec le vagin et se termine dans la région rectovaginale. Il constitue la sangle musculaire à concavité antérieure qui délimite le hiatus uro-génito-digestif.

Portion sphinctérienne : mince et peu puissante, peu mobile. Origine : ligne pubis-épine sciatique, terminaison : raphé ano-coccygien et aux bords latéraux du coccys.

Rôle des muscles périnéaux profond

Muscles élévateurs de l’anus créent un dôme vaginal permettant l’aspiration pénienne, la fermeture de l’orifice vaginal par une augmentation maximale de leur tension.

Structure musculaire

Fibres I tonique (slow twitch)Fibres II phasiques (fast twitch)
Contraction lente, peu fatigables
75% du potentien périnéal
Donne le tonus (sphincter…)
Contraction rapide, fatigables
25% du potentiel périnéal
Donne le mouvement (élévateur…)

Composition des fascias

Fascias : formé de tissu conjonctif. Fibres musculaires lisses, collagène, élastine, vaisseaux sanguins et nerfs. Différents niveaux de suspension antérieurs, latéraux et postérieurs du vagin. Soumis au vieillissement.

Fascia pelvien

Entre plancher pelvien et péritoine, formé de tissu conjonctif.

2 feuillets : pariétal recouvre les muscles pelviens, viscéral recouvre les viscères pelviens. Continuité entre les 2 fascias par un septum.

Ligaments viscéraux antérieurs, latéraux, postérieurs diffférenciés. Arcade fascia pelvien en lien avec l’arcade tendineuse levatores ani qui s’insère sur l’obturateur interne.


La vessie

Structure de la vessie

La vessie est constituée de 3 couches :

  • Couche interne muqueuse
  • Couche moyenne musculaire (détrusor) avec mécano-récepteurs pour besoin mictionnel normal et nocicepteur pour besoin impérieux
  • Couche externe séreuse en lien avec le fascia

L’utérus

Un organe unique

Position centrale dans l’excavation pelvienne, trait d’union entre 2 systèmes fonctionnement indépendants mais étroitement liés

Fonction d’organe de gestation, soumis à des contraintes de volume et de poids inégalées (station debout, sport), contraintes fonctionnelles imposées par la vessie et le rectum (réplétion-vidange)


La sphère digestive terminale


Vascularisation et innervation

Les pédicules neuro-vasculaires du périnée

Artère pudentale interne, branche du tronc antérieur de l’artère iliaque interne

Veine pudentale interne issue du plexus de Santorini se termine dans la veine iliaque interne

Nerf pudental issue des racines sacrées S2-S3-S4 se termine au niveau périnéal profond et superficiel

Innervation périnéale

Nerf pudental (S2-S3-S4) : tous les muscles du périnée

  • Maintien du tonus urétral pendant la phase de remplissage
  • Inhibition de la contraction détrusorienne
  • Relâchement sphincter strié pour la miction

La sensibilité périnéale et sexuelle sont véhiculées par le nerf pudental depuis les branches terminales jusqu’au cerveau

Contrôle neurologique du système vésico-sphinctérien

  • Système végétatif : sympathique et parasympathique
  • Système somatique

Innervation de l’utérus

L’innervation de l’utérus et de ses annexes est assurée par le plexus nerveux hypogastrique complétée par les fibres sympathiques qui accompagnent les artères utérines.

Innervation sensitive

  • Les nerfs pelviens innervent le vagin, le col utérin et la peau périnéal
  • Les nerfs hypograstriques innervent le col utérin et les 3/5 proximaux de l’utérus
  • Les nerfs pudentaux innervent la peau périnéale
  • Il est probable que les nerfs pelviens et pudentaux sont activés pendant la copulation

Le vagin

Anatomie du vagin

S’étend du col utérin à la vulve, mesure environ 8cm de long.
Situé en avant du rectum et en arrière de la vessie et de l’urètre. Plus étroit au niveau de son 1/3 inf près de la vulve, s’élargit au 1/3 moyen et surtout au 1/3 sup.

Ses parois reposent l’une contre l’autre lui donnant un aspect aplati. Ses parois ne sont pas lisses ais ridées et très élastiques permettant ainsi la pénétration d’un doigt, d’un spéculum ou d’un pénis. Son élasticité est maximale lors de l’accouchement.

Physiologie du vagin

Le vagin est riche en vaisseaux sanguins, artères et veines, lymphatiques. Il est pauvre en terminaisons nerveuses sur ses 2/3 supérieurs, sauf au niveau du 1/3 inférieurs (élévateurs de l’anus). Pas de récepteur superficiels mais des récepteurs profonds (tensio et baro récepteurs)

Biomécanique pelvi-périnéale

Respiration

  • Action de la gravité
  • Enceinte de pression hydroaérique
  • Soutènement périnéal
  • Muscle diaphragme inspirateur
  • Muscles abdominaux toniques
  • Muscles pérniéaux

Action de la pression abdominale

  • DIaphragme
  • Muscles abdominaux
  • Suspension viscérale
  • Soutènement périnéal
  • Cinétique viscérale

Repos

  • Cavité virtuelle vaginale
  • Tonicité périnéale formant le cap vaginal 140° participant au soutènement vésico-utérin

Relaxation

  • Effacement du cap vaginal 180°
  • Rectitude vaginale
  • Décontraction des muscles périnéaux

Contraction

  • Fermeture du cap vaginal 110°
  • Ascension du CTP
  • Formation du dôme périnél
  • Augmentation de 20 à 40mmHg

La contraction périnéale

La statique pelvienne

  • Supension par les ligaments viscéraux
  • Cohésion par les fascias viscéraux
  • Soutènement par le plancher pelvien

Etiopathogénie des troubles de la statique pelvienne

Les maladies congénitale, l’accouchement, la défécation, le sport, la chirurgie, le vieillissement peuvent entraîner :

  • Une modification de la résultante de la pression abdminale
  • Une dégradation neuro-musculo-aponévrotique
  • Une anomalie des viscères pelviens

-> Dégradation du plancher pelvi-périnéal

Les prolapsus vaginaux

Définition

” Toute saillie permanente ou à l’effort, dans la lumière vaginale ou à l’orifice vulvaire ou hors de celui-ci, de tout ou partie des parois vaginales plus ou moins doublées de la vessie, du rectum et des culs-de-sac péritonaux adjacents, ainsi que du fond vaginal solidaire du col utérin.” (Cerbonnet, 1970)

Autres définitions

  • Colpocèle : prolapsus de la paroi vaginale
  • Elytrocèle : prolapsus du cul-de-sac de Douglas
  • Rectocèle : prolapsus du rectum de la paroi vaginale postérieure

Types de prolapsus

LocalisationTermes utilisées
Étage antérieurColpocèle antérieur : Hernie de la paroi antérieure
Urétrocèle : Contenant l’urètre
Cystocèle : contenant la vessie
Étage moyenHystrocèle : Prolapsus utérin
Trachélocèle : Prolapsus du col utérin fréquemment anormalement allongé
Étage postérieur vaginalColpocèle postérieure : Hernie de la paroi postérieure du vagin
Rectocèle : contenant la face antérieure du rectum
Elytrocèle : contenant le cul-de-sac de Douglas
Entérocèle : contenant les anses grêles
Sigmoïdocèle ; contenant le sigmoïde
Epiploocèle : contenant le grand épiploon
Étage postérieur analHédrocèle : Hernie à travers l’anus souvent béant du cul-de-sac de Douglas, accompagnant un prolapsus rectal
Intussuception: Invagination rectale ou “prolapsus rectale interne”
Prolapsus rectal : Extériorisation du rectum par l’anus

Symptomatologie

  • “Boule à vulve”
  • Pesanteur pelvienne
  • Troubles fonctionnels : dysurie, dyschésie (constipation terminale), rapports sexuels difficiles
  • Incontinence urinaire associée 50%

Classification des prolapsus vaginaux

Latin : “pro”= en avant ; “labi” = tomber

  • Examen manuel : toucher vaginal
  • Manoeuvre des valves : pose du speculum
  • Type de prolapsus : reconnaissance de l’organe prolabé
  • Degré du prolapsus : gradation du prolapsus

Degré du prolapsus

  • Grade 0 : pas de prolapsus même à l’effort
  • Grade 1 : prolapsus isolé à l’effort
  • Grade 2 : organe engagé dans la filière vaginale
  • Grade 3 : organe extériorisé du vagin

Cotation POP-Q


Définition

Prolapsus antérieur : cystocèle

Hernie de la vessie entraînant la paroi vaginale antérieure

Prolapsus moyen : hystéroptose

Chute de l’utérus dans le fond vaginal

Prolapsus postérieur : rectocèle

Hernie du rectum entraînant la paroi vaginale postérieure


La rééducation pelvi-périnéale

Fonction du plancher pelvien

  • Fonction vésico-sphinctérienne
  • Fonction de statique pelvienne (maintien des organes)
  • Fonction ano-rectal
  • Fonction génito-sexuelle

Bilan ROMP

Relater

  • Motif de consultation : fuites urinaires depuis 2 ans
  • Âge : 58 ans (ménopause souvent autour de 50 ans. Les grossesses permettent de retarder la ménopause par économie des ovules)
  • Profession : cadre supérieur
  • Mode de vie : sport, projet, etc
  • Poids : prise de poids récente de 8kg (ménopause)
  • Surpoids et obésité
  • ATCD obstétricaux : accouchement voie basse par forceps
  • Rééducation post-grossesse
  • Âge de l’enfant : savoir si grossesse tardive car pas le même potentiel de récupération
  • ATCD chirurgicaux et médicamenteux : cancer, endométriose, infections urinaires, diabète, anorexie, maladie neuro, inflammatoire, hormonale, métabolique (thyroïde)
  • ATCD traumatiques : agressions sexuelles, violence au quotidien (périnée lieu de la peur)
  • ATCD familiaux : mère opérée pour un prolapsus
  • TTT médical : médicaments pouvant modifier le tonus musculaire (psychotrope de pallier 3)
  • Rééducations antérieures : 10 séances qu’avec que du bio-feedback (il manque le passage debout)

Relaté et fonctionnement vésico-sphinctérien
  • Circonstance/mécanisme des fuites : toux/éternuement, à la course, rire, sauts => incontinence urinaire d’effort (UIE)
  • Après sortie, boisson alcoolisée (bière) => incontinence urinaire par urgenturie (IUU)
  • Volume : quelques gouttes
  • Fréquence des mictions : 3x/j, boisson 1L/j => ne boit pas car peur des fuites

Relaté et statique pelvienne

  • Sensation de lourdeur périnéale
  • Béance vulvaire

Relaté et fonction ano-rectale

  • Fréquence des selles : 3x/semaine : trop bas, donc il faut boire plus : difficulté à retenir les gaz et les selles absente.
  • Génito-sexuelle : douleur ? perte de sensation ? sécheresse ?

Observer

  • Consentement écrit
  • Le consentement peut s’arrêter à tout moment.
  • Avoir une ordonnance
  • Possible de garder paréo, jupe, serviette, etc

Examen global

  • Bilan abdominal assis/debout
  • Bilan respiratoire
  • Examen périnéal : position en DD ou semi-assis, en délordose, genoux fléchis et pieds écartés
  • Examen visuel
    • prolapsus/béance
    • apparence de la muqueuse (en bonne santé : rose et humide ; en vieillissant ; devient plus blanc)
    • Contraction du périnée (retenir une envie d’uriner) : si le centre tendineux du périnée remonte, alors testing à 3/5
    • Effort de toux (1 seule toux) : on doit pouvoir voir une contraction réflexe de fermeture avec une ascension du centre tendineux du périné
    • Pousser le périné (comme pour chasser un gaz) : on doit pouvoir observer une petite descente du périné qui ne doit pas dépasser la ligne bi-ischiatique

=> “Périnée descendant” (à la toux ou à la poussée) ou “périnée descendu” (déjà en bas)

Ecarter les lèvres pour dégager l’orifice vaginal et faire le même déroulé

  • Déroulement vaginal antérieur (cystocèle= : ici C1 (petite)
  • Déroulement vaginal postérieur (rectocèle) : ici R1
  • Sortie de l’utérus (hystérocèle) : ici rien (H0)

Examen endo-cavitaire : avec gant lubrifié et avec l’autre main écarter l’orifice vaginal puis introduire à 45° vers le bas puis à plat et enfin écarter. Consigne : serrer et remonter (comme pour se retenir).

  • Tetsing à 3/5 pour remonter, 4/5 avec fatigabilité, 5/5 sans fatigabilité

Mesurer

  • Calendrier mictionnel (volume boisson et volume urine) : heure, volume (faire pipi dans un bol), fuite ?, pad test (peser la protection pour peser la fuite), circonstances. A faire sur 3j consécutifs dont 1j travailler.
  • Schéma PERFECT :
    • Power : force
    • Endurance : combien de seconde sans perdre 30% de la force
    • Répétition : combien de répétitions à la force max
    • Fast contraction : combien de contractions enchaînées
    • Elévation
    • Coactivation périnée/abdo
    • Toux : réflexe à la toux
  • Echelle de qualité de vie spécifique aux fuites urinaires

Planifier

  • Rééduquer avec sonde biofeedback
  • Boisson
  • Calendrier mictionnel
  • Stabilisation lombo-pelvi-périnéale
  • Travail contre résistance
  • Electrothérapie : excito-motrice (50-80Hz)/inhibiteur (1-10Hz)

Cas clinique

Cas 1

  • Madame G. est une femme de 45 ans, agent de voyage.
  • Elle n’est pas ménopausée
  • Pour se « remettre en forme », elle pratique des séances de powerplate entre octobre et avril
  • à raison de deux séances par semaine, ce qui provoque un prolapsus extériorisé (apparition
  • d’une « boule » s’extériorisant hors de la vulve).
  • Elle a deux enfants, de 8 ans et 4 ans, poids normal, ni épisiotomie ni forceps.
  • Elle n’a pas de fuites urinaires mais des envies plus fréquentes, 7 à 10 par jour, 0 par nuit, non
  • poussées.
  • Elle boit beaucoup, 1l 1/2 eau et 3 cafés par jour.
  • Elle dit qu’elle se sent « descendre », « ça se voit », elle est très paniquée
  • Elle n’est pas constipée, ne pousse pas, une selle tous les deux jours, bonne vidange, sensation
  • de besoin présente, mais petite difficulté à retenir les gaz.
  • Elle ressent une pesanteur pelvienne++, une sensation d’ouverture vaginale+++.
  • Pas de gêne aux rapports.
  • Examen :
  • Vulve fermée
  • Lors de l’effort de poussée descente NFCP, pas à la toux,
  • C2H2R0, même après 10 accroupissements1
  • R2/5 avec inspir+++, mauvaise commande périnéale, lâcher OK
  • Très catastrophée, refusant absolument d’envisager une solution chirurgicale.

Objectifs de rééducation

  • Eviter agravation
  • Orienter l’activité physique
  • Soulager les symptômes

Moyens

  • Encourager l’activité physique : éviter la sédentarité qui aggrave le prolapsus
  • Activités conseillées : yoga, natation, vélo, course avec précaution (chaussures, foulée, terrain souple, pessaire cube)
  • Pour la vessie, établir un calendrier mictionnel et diminuer le café
  • Pour la commande périnéale : ne pas associer de temps respiratoire à la contraction (l’inspiration augmente la pression dans le périnée). Privilégier une action imagée : serrer l’anus comme pour se retenir.
  • Pour vérifier la contraction, on peut observer l’élévation du centre tendineux du périnée et par la palpation de la contraction.
  • 3 gestes à maîtriser : contracter / maintenir / relâcher

Eviter les facteurs d’aggravation

  • Surpoids
  • Perte de poids rapide
  • La toux : faire sa toilette bronchique par les AFE

Entraînement musculaire

  • Biofeedback permet de renforcer les fibres lentes (toniques) et les fibres rapides (phasiques). Faire les exercices en position debout et en dynamique/déstabilisation
  • Pour le maintien : stimuler le maintien sur une durée de plus en plus longue progressivement
  • Contre résistance manuelle
  • Electrothérapie : courant excito-moteur (50-80Hz) pour le gain de force et pour stimuler la proprioception, largeur d’impulsion (250-300 microseconde), temps de passage du courant de 4 secondes et temps de pause 2x plus long (ou plus si fatigabilité), temps de séance de 15mn
  • Entre les séances
  • Refaire quotidiennement à la maison les exercices maîtrisés. Les exercices non maîtrisés ne doivent pas être fait seul sous risque de prendre de mauvaises habitudes
  • Etre régulier : trouver des temps courts dans la journée pour faire les exercices (métro, feux rouge, etc)
  • Avoir un programme d’auto-entraînement
  • Gymnastique hypopressive
  • Postures inversées (poirier, chien la tête en bas, pont fessier surélevé, etc)

Cas 2
Mme L., 27 ans, postpartum, pesanteur pelvienne + IUE dans le post-partum immédiat
Enseignante, 27 ans, premier enfant : bébé 2 mois, poids de naissance 3,3kg.
Accouchement long et difficile (18h), forceps, périnée complet (circulaire du cordon)
Pas d’allaitement, pas de retour de couches, a du mal à être examinée
IUE rare (2x dans les 1ers jours, actuellement OK), urgences mictionnelles, délai raccourci, 7
à 8 mictions/j, 0/nuit, ne pousse pas pour uriner mais ne vide pas toujours bien
Retient gaz et selles, ne pousse pas
Pesanteur, gêne permanente même en position assise
Rapports non repris, cicatrice non douloureuse
Examen : vulve ouverte ; poussée et toux : statique pelvienne OK ; ERV : tendance à l’ICP ;
Testing vaginal : élévateurs cotés à 1/5, ne lâche pas, ne va pas jusqu’à la symphyse ;
cicatrice d’épisiotomie : indurée, douloureuse à la pression, peu mobile.

Neuropathies périphériques

Introduction

Aspects cliniques généraux en cas de lésion du SNP

  • Diminution/abolition des réflexes ostéotendineux
  • Fasciculations : contractions musculaires brèves visibles à l’oeil nu n déplaçant pas le membre
  • Déficit moteur
  • Amyotrophie (signe majeur) usuellement absent au début
  • Rétraction tendineuse
  • Déficit sensitif : superficiel, thermo-algique, ataxie proprioceptive (le patient regarde vers le bas pour voir ses MI)
  • Troubles végétatifs : hypotension orthostatique, troubles vasomoteurs, anomalies de la peau
  • Pas de signes en faveur d’une atteinte du SNC (sauf lésion associée)

Examens complémentaires usuels

  • Electromyogramme : permet de différencier les atteintes axonales (diminution des amplitudes des PA, activité spontanée au repos) d’une atteintes démyélinisantes (diminution des vitesses de conduction, allongement des temps de latences distales motrices)
  • Biologie : cause métabolique, diabète
  • Imagerie : recherche de compression nerveuse/radiculaire

Arbre décisionnel pour le diagnostic des neuropathies périphériques


Les syndromes canalaires (mononeuropathie)

Définition : compression mécanique des nerfs périphériques
Mononeuropathie : atteinte d’un tronc spécifique

Syndrome du canal carpien : compression du nerf médian

  • Paresthésie et hypoesthésie des 3 premiers doigts
  • Signes de Tinel et Phalen peuvent être positifs
  • Parfois secondaire à la grossesse, hypothyroïdie, diabète
  • Traitement : orthèse de repos, injection de corticoïde, chirurgie

Syndrome du nerf ulnaire au coude

  • Compression du nerf ulnaire dans la gouttière épitrochléo-olécranienne : mouvements répétés de F°/Ext° de coude, appui statique prolongé, séjour en réanimation

Clinique

  • Paresthésies du V + face médiale du IV
  • Signe de Froment positif
  • Faiblesse des interosseux : signe du croisement (impossibilité de superposer médius sur index)
  • Amyotrophie éminence hypothénar

Syndrome du canal de Guyon

  • Compression du nerf ulnaire
  • Paresthésie des 2 derniers doigts
  • Amyotrophie hypothénar, interosseux, adducteur du pouce
  • Beaucoup plus rare que syndrome du canal carpien

Syndrome du nerf interosseux postérieur

  • Compression du nerf radial
  • Mouvements de pronosupination répétés, violonistes
  • Extension de poignet préservé mais déficit des extenseurs des doigts

Compression du nerf fibulaire commun

  • Au niveau du col de la fibula le plus souvent
  • Travailleurs du bâtiment, agriculteur (travail au sol/à genou), patients en réanimmation (amyotrophie, compression sur barrière de lit)
  • Déficit des releveurs du pied
  • Amyotrophie de la loge antéro externe de la jambe

Les syndromes radiculaires

  • Compression des racines nerveuses lors de leur sortie de la moelle épinière, avant le foramen intervertébral
  • Souvent sur pathologies ostéo-articulaires dégénératives (herbie discale, arthrose) mais aussi pathologies infectieuses et tumorales
  • Attention aux souffrances médullaires associées (éléments centraux surajoutés)
RacineDéficit sensitifDéficit moteur
C5Moignon de l’épauleDeltoïde
C6Face antérieure du bras
Face latérale de l’avant bras
Doigt : pouce +++
Biceps brachial + brachial antérieur
C7Face postérieure de l’avant-bras
Doigt : majeur +++
Triceps brachial
C8Face médiale du bras et avantèbras
Doigt : 5e +++
Fléchisseurs des doigts + interosseux
RacineDéficit sensitifDéficit moteur
L3-L4Fesse
Face antéro-latérale de la cuisse
Face antéro-médiale du genou et de la jambe
Quadriceps +++
Tibial antérieur +
L5Fesse
Face post de la cuisse
Face latérale de la jambe
Face dorsale du pied
Extenseur des orteil
Tibial antérieur
Fibulaires
S1Fesse
Face postérieure de la cuisse et de la jambe
Face plantaire du pied
Triceps sural +++

Syndrome de la queue de cheval

Clinique

  • Troubles sensitifs : hypo ou anesthésie avec topographie variable, anesthésie en selle caractéristique (périnée, OGE, marge anale)
  • Troubles moteurs : troubles de la marche ou paraplégie complète, souvent déficit moteur asymétrique
  • Abolition des ROTS et des réflexes périnéaux
  • Troubles vésico-sphinctériens : rétention aiguë d’urine, urgenturie, constipation

Etiologies

  • Hernie discale +++
  • Tumeurs : épendymomes ++
  • Spondylodiscite : infection du disque vertébral
  • Canal lombaire rétréci

=> Urgence neurochirurgicale +++


Polyradiculonévrite

Syndrome de Guillain Barré

Atteinte de la racine et du nerf

Contexte post infectieux fréquent
2 grandes formes

  • Atteinte démyélinisante
  • Atteinte motrice pure (AMAN)

Physiopathologie

Pathologie auto-immune complexe

Clinique

  • Déficit sensitivomoteur ascendant avec aréflexie ostéo-tendineuse

Evolution en 3 phases

1 – Phase d’extension

  • Durée variable : de quelques jours à quelques semaines
  • Début par phénomène sensitifs (paresthésie, picotements distaux) puis progressivement ascendants
  • Symétrie des symptômes
  • Paralysie distale qui touche les membres d’abord en proximal
  • Parfois atteinte des muscles respi, déglutition -> réanimation

=> Plus la phase d’extension est rapide, moins bon est le pronostic pour les formes démyélinisantes

2 – Phase de plateau

  • Déficit moteur d’intensité et de durée variable
  • Aréflexie tendineuse
  • Syndrome dysautonomique (tachycardie, bradycardie)

3 – Phase de récupération

  • En ordre inverse de l’apparition des déficits
  • En cas d’absence de récupération à 12-18 mois : état définitif
  • 5% de décès, 15% de séquelles définitives

Complications à long terme : douleurs neuropathiques, déficits persistants, troubles proprioceptifs, rétractions

Examens complémentaires

  • Clinique : histoire de la maladie
  • Ponction lombaire
  • Electromyogramme : ralentissement vitesse de conduction, blocs de conduction, augmentation des latences distales
  • Biologie

Traitement

  • Le plus rapidement possible
  • But : stopper la réaction inflammatoire
  • Points de vigilances en séance de rééducation : toujours bien évaluer la proprioception (ataxie, risque de chute), la motivation (récupération parfois très longue)

Polyneuropathies

Atteinte de toutes les fibres nerveuses en fonction de leur longueur (atteinte longueur-dépendante)
Attaque les fibres les plus longues en premier
Atteinte de plusieurs fibres en même temps, mais pas les racines

Polyneuropathie diabétique

Le diabète est responsable de nombreuses complications dans l’organisme, on parle d’organes cibles : coeur, cerveau, oeil, rein, pied, nerf, infections

Poolyneuropathie axonale longueur dépendante : atteinte diffuse et symétriques qui touche les extrémités distales des fibres nerveuses les plus longues (donc les membres inférieurs)

Mécanisme

  • Ischémique : altération de la paroi des artères de petits calibres qui vont vasculariser les nerfs
  • Toxicité directe de l’hypoglycémie (stress oxydatif)

Clinique

  • Atteinte distale d’évolution ascendante, symétrique, à prédominance sensitive+++
  • Atteinte des petites fibres : paresthésie, altération de la sensibilité thermo algique (mal perforant plantaire)
  • Atteinte dysautonomique (trouble vésico-sphinctérien, trouble du transit, impuissance)

Eléments de vigilance sur le plateau technique

  • Risque d’hypoglycémie (signe de tachycardie, sensation de faim brutale, frisson, tremblements, trouble de la coordination, de la concentration, etc)
  • Attention aux troubles podologiques et si plaies
  • Troubles visuels, facteurs de risque cardiovasculaire associés

Polyneuropathie alcoolique

  • Toxicité de l’alcool sur les fibres nerveuses ou par carence vitaminiques associées (B1 B9)
  • Hypoesthésie en chaussette
  • Crampe nocture, fatigabilité à la marche
  • Déficit moteur, amyotrophie distale
  • Troubles cutanés et trophiques (dépilation anhydrose, ongles cassants)

Neuromyopathie de réanimation

  • Faiblesse acquise en réanimation
  • Syndrome qui recouvre polyneuropathie et la myopathie
  • Touche les muscles périphériques et les muscles respiratoires
  • Définition clinique : score MRC<48 (sur 60)

Facteurs de risque

  • Sévérité du tableau médical, sepsis sévère
  • Hyperglycémie
  • Immobilisation prolongée

Physiopathologie complexe

  • Dysfonction musculaire
  • Altération de la capacité de régénération musculaire

Echelle pour s’assurer de la bonne coopération du patient

  • RASS : niveau de conscience (+4=combatif; 0=éveillé et calme; -3=diminution modérée de la vigilance, -5= non réveillable). Si RASS supérieur ou égale à 3, procéder au CAM-ICU
  • CAM-ICU : 4 critères (fluctuation de l’état mental, inattention, niveau de conscience altéré, pensée désorganisée)

Autres méthodes

  • Handgrip : <11kg H ou <7kg F
  • Evaluation M respiratoire PIM < 30cm d’H2O

Syndromes plexiques

  • Surtout plexus brachial
  • Lésions favorisées chez les patients sous anesthésie générale + curares
  • Tableau complexe, en “mosaïque” : déficit moteur et sensitif, abolition ROT
  • Risque rétractions myotendineuse
  • Récupération très longue, parfois incertaine

Le développement de l’enfant

La plasticité cérébrale chez l’enfant par Céline Alvarez

Pour construire son intelligence et stimuler la création d’un foisonnement de connexion synaptique, il est nécessaire que l’enfant interagisse positivement avec le monde et l’explore.
Puis en grandissant, il ne gardera et développera que les connexions les plus utiles par un “élagage synaptique”. Le cerveau conserve les expériences les plus fréquentes, mais pas forcément les meilleures.
“L’expérience précoce est inscrite dans notre corps, pour le meilleur comme pour le pire”.
Les habitudes structurent le cerveau de l’enfant.
“Le cerveau se nourrit du monde”.

Le développement moteur de l’enfant par Michèle Forestier

Quand un enfant à 1 an, la première question que les gens posent est : “est-ce-qu’il marche”. Or, on devrait se demander si un enfant est bien passer par les étapes du développement (se retourner, ramper, se relever) avant la marche. On doit veiller à ce que l’enfant n’ait pas été précipité dans ses acquisitions, au risque d’éprouver des difficultés à la marche comme l’insécurité. “L’important, ce n’est pas de marcher, c’est d’être à l’aise dans son corps”. De la naissance aux premiers pas : laissons le bébé bouger !
Le cheminement qui mène bébé à la marche
Construction d’étapes successives, chacune s’appuyant sur la précédente
– Retournement dos/ventre -> Glisser -> Installation à 4 pattes -> Marche à 4 pattes -> Se mettre debout -> Marche.
Si on laisse la motricité libre, le bébé passe par ses étapes. Selon la motricité libre, le bébé apprend à marcher tout seul si l’environnement lui permet : on n’a pas besoin de lui apprendre.
Note : le bébé n’a pas besoin de savoir s’asseoir pour marcher (donc pas forcément intéressant pour le bébé).
Age de la marche : entre 9 et 22 mois. Mais le plus important c’est la qualité de la motricité et l’ordre des étapes.

Motricité du bébé dépend de :
– Maturation du cerveau (10-18 mois)
– Aptitudes de l’enfant
– E,environnement : matériel, humain
– Expérience motrice : entrainement, répétition
Les phases
I – La fondation : découverte du corps
Position horizontale
Sur le dos : découverte des mains et des pieds : s’enroule, puis roule sur les côtés
La position plat ventre : lui faire découvrir avant qu’il sache se retourner. Cette position est fondamental, elle va lui permettre de se mettre assis, de relever sa tête et d’explorer visuellement. Travail de la musculature, relever tête, appui bras, flexion hanche -> préparation à ramper.

Découverte de l’espace
Premiers changement de position : retournement dos-ventre. Touche le sol avec la totalité de son corps donc beaucoup de sensation.
Pousser sur les bras et pivot, en poussant plus sur un bras que l’autre.
Puis étirement pour chercher un objet. Puis il comprend qu’en poussant sur le sol, il peut avancer. A force d’essais de changement de position 4 pattes/plat ventre, ils vont commencer à se balancer en avant/en arrière jusqu’à provoquer le premier pas à 4 pattes.
Le quatre patte : nécessite un travail de coordination, de force et d’équilibre. A quatre patte, il apprend les réactions de protection en cas de chute.
Découverte de la verticalité
Par le maintien de la tête (3-4 mois), puis maintien du dos
La position assise : à partir de 4 pattes et quand il se sent à l’aise. Il faut qu’il arrive à s’asseoir seul et repartir en 4 pattes. Il peut avoir le choix entre rester assis et repartir.
Les positions à genoux
Depuis 4 pattes, appui sur un plan avec ses mains et redressement du buste. C’est cette séquence qui va conduire à la position debout (et pas de savoir être assis). Il peut aussi se déplacer en position genou buste redressé, ce qui conduit à une dissociation des ceintures.
Le bébé apprend à pousser ses jambes et arrivera à la position debout seul. Il apprend l’équilibre seul par essais. Puis il retourne au sol, tout seul.
Avant la marche, le bébé escalade.
Franchir les obstacles : apprend les appuis et redressement tête.
Monter les escaliers (attention pour sa protection) : meilleur exercice pour apprendre à marcher
Grimper sur une hauteur et en descendre (depuis le canapé par exemple)
Enjamber quelque chose
Marche avec appui : franchir un angle, passer d’un support à un autre, déplacement le long d’un mur. L’enfant fait tout ça tout seul, l’adulte veille à sa sécurité. Puis bébé se met debout avec quelque chose qui roule, il apprend à gérer les déséquilibres. Puis la dernière étape : se tient debout tout seul, au milieu d’une pièce. A partir de là, il va aller marcher seul.

Favoriser le développement du bébé par les actes de la vie quotidienne.

Quand on le prend dans ses bras : faire s’enrouler le bébé sur le côté et le porter (éviter de passer par la position assise).
Le portage : le bébé n’a pas assez de tonus. On prend le bébé dans les bras en l’enroulant. Quand le tonus axial est suffisant, on privilégie toujours l’enroulement (éviter les réactions d’hyperextension du bébé).
En grandissant, alterner les positions du bébé. Favoriser les sols plats pour laisser son expression motrice.

Position plat ventre à proposer au bébé tout petit et veiller à ce qu’il soit confortable.
Pour le sommeil : le bébé dort sur le dos (HAS). Mais il doit être libre de bouger, de s’étirer. La liberté de mouvement permet de prévenir la plagiocéphalie.
L’alimentation : position enrouler, alterner côté.
Bain : laisser de l’espace pour que l’enfant bouge.

Le mobilier : pas de tapis mou ou couverture au sol, parc peut être utile mais le bébé doit pouvoir explorer un grand espace, pas d’aide à la position assise, pas de youpala.
Le chariot de marche ou le porteur peut être intéressant.
Les vêtements : doivent permettent la liberté de mouvement. Les chaussures ne servent qu’à protéger les pieds mais pas d’aide pour se maintenir debout. Les chaussures peuvent même aller à l’encontre du développement du pied. Donc jamais de chaussure dans la maison.
Les erreurs à éviter
Pas d’écran avant 3 ans. Encourager le bébé à pousser sur ses jambes. Tenir le bébé pour lui apprendre à marcher : n’apprend pas à se protéger, peut créer une dépendance.

Intérêt d’un bon développement
– L’autonomie
– Sécurité : la gestion du danger à 4 pattes le prépare au danger debout
– L’estime de soi renforcé par les expérience
– Relation parentale : le bébé sait qu’il peut rejoindre ses parents s’il est laissé seul
– Relation à l’autre
– Schéma corporel : connaissance du corps, sensation
– Connaissance de l’espace
– Richesse des découvertes
– Meilleure ventilation : le mouvement libre mobilise plus le corps
– Plaisir de bouger
– Prévention de trouble de l’apprentissage, problème de dos, troubles de la coordination.

Le patient hémiplégique

Tableau clinique selon la zone touchée

Les complications

Les troubles associés

Echelle de Barthel

La spasticité

La spasticité d’un muscle peut théoriquement limiter la commande motrice de son antagoniste, et ainsi avoir des répercussions fonctionnelles néfastes

Elle peut aussi être fonctionnellement bénéfique

Echelle d’Ashworth

Rééducation et neuroplasticité

  • le travail en intensité : les résultats fonctionnels de la rééducation sont améliorés lorsque l’intensité et la durée des exercices sont augmentées, sans dépasser 2 heures
    le travail en répétition du geste en favorise l’apprentissage. L’entraînement en quantité améliorera la qualité de la tâche effectuée. Ce principe s’applique évidemment à la marche, comme l’a développé Hesse avec le Gait-trainer
  • le travail en « tâche orientée » : comme expliqué précédemment, c’est l’apprentissage d’une tâche précise à visée fonctionnelle qui va permettre d’optimiser l’efficacité de la rééducation

Rééducation en phase de récupération

Rééducation de la NSU

Prise en charge rééducative de la spasticité

  • Renforcement musculaire : n’augmente pas la spasticité
  • Mouvements passifs répétés de 30mn : induit une réponse au niveau de la représentation corticale du muscle sous l’effet des inductions proprioceptives

Stimulation des récepteurs sensoriels

  • Stimulation de la stabilisation du tronc : position sphynx, mise au fauteuil
  • Initiation de la commande du MI en DD, DV
  • Initiation de la commande du MS : mobilisation scapulo-thoracique, mobilisation chaîne ouverte, en appui (épaule sur coude, coude sur main)
  • Initiation à la dissociation des ceintures
  • Rééquilibration des appuis : prise de conscience du déficit d’appui côté hémiplégique par appui sur le bassin
  • Passage assis debout, amélioration de l’équilibre debout

Les défauts de la marche du patient hémiplégique

Correction ou non de la marche ?

Amélioration du schéma de marche

Contrôle de la phase d’appui : tenue unipodal (combat de genou), pont fessier unipodal, fente avec contrôle du genou (sur talon, plante du pied, métatarsien, orteil), contrôle du genou sur skate (extension et flexion de hanche sur skate)

Marche, escaliers et réentraînement à l’effort

Rééducation du MS