Rachis
Fracture
| FDR Suspicion forte : – ATCD d’ostéoporose – utilisation à long terme de corticostéroïdes (> 5mg sur plus de 3 mois) – traumatisme majeur (accident de voiture ou chute d’une hauteur) – femme (surtout en post ménopause) – personnes âgées (femme > 65, homme >75) – histoire de fracture vertébrale Suspicion faible : – histoire de cancer (sein, prostate, poumons, thyroïde, reins) – histoire de chutes (surtout s’il y a des comorbidités : Parkinson, démence…) |
| Symptômes Suspicion forte : – douleur thoracique (70% des fractures sont d’origine non traumatiques dans cette région) Suspicion faible : – douleur sévère (non familière ou qui s’aggrave) – symptômes neurologiques (symptômes dans les membres, perturbation de la marche/coordination, perturbation vésicale et intestinale) |
| Signes – douleur exquise à la palpation du site de fracture (ou percussion et/ou vibration) – signes neurologiques – déformation spinale (changement soudain suite à un traumatisme ou si ostéoporose) – contusions |
| Réorientation – Imagerie : radio, scanner, IRM |
Tumeur
| FDR – ATCD de cancer (sein, prostate, poumons, reins, thyroïde) – Symptômes Suspicion forte : – perte de poids inexpliquée (5 à 10% en 3 à 6 mois) Suspicion faible : – douleur sévère, constante et qui progresse – douleur nocturne – souffrance systémique (fatigue, nausées, fièvre…) – douleur thoracique – symptômes neurologiques – lombalgie non familière |
| Signes Suspicion faible : – sensations altérées du tronc – signes neurologiques (symptômes dans les membres, perturbation de la marche/coordination, – perturbation vésicale et intestinale) – sensibilité rachidienne (à la palpation ou à la percussion/vibration) |
| Réorientation – IRM (Gold standard) – Diagnostic incertain : scanner |
Infection
| FDR Suspicion faible : – immunosuppression (diabète, VIH, stéroïdes au long court…) – chirurgie invasive (lombaire avec approche postérieure) – utilisation de drogues intraveineuses – facteurs socio-environnementaux (migrant, sans abris, prisonnier…) – historique de tuberculose – infection récente |
| Symptômes Suspicion faible : – douleur spinale (non spécifique, début insidieux, mobilité très limitée) – symptômes neurologiques (bilatéraux, perturbation de la marche et de la coordination, perturbation intestinale et vésicale) – fatigue – fièvre (absente dans ≈ 50% des cas) – perte de poids inexpliquée (5 à 10% en 3 à 6 mois) |
| Signes Suspicion faible : – signes neurologiques – radiculopathie – sensibilité rachidienne (à la palpation ou à la percussion/vibration) |
| Réorientation – Imagerie : IRM – Analyse sanguine (insuffisant pour diagnostiquer une infection) |
Cervicales
Fractures
| Âge avancé Historique de traumatisme Utilisation de corticostéroïdes Ostéoporose |
C-Spine rule![]() |
Pathologie / dysfonction artérielle cervicale
| FDR – fumeur ou ancien fumeur – migraines – cholestérol total élevé – infection récente – hypertension – contraception orale – ATC familial d’AVC |
| Symptômes – maux de tête – douleurs cervicales – perturbations visuelles (vision double) – paresthésies MS / face / MI – étourdissements – nausées, vertiges – vomissements – faiblesse des membres – changements papillaires |
| Signes cliniques – ptose – faiblesse MS / MI – PF – dysphasie /dysarthrie / aphasie – instabilité axiale – nausées / vomissements – somnolence / perte de conscience – confusion – dysphagie |
| Réorientation Pas de guide pratique clinique standardisé Echo-doppler, IRM, artériographie, tomodensitométrie |
Myélopathie cervicale
| Symptômes neurologiques – troubles sensoriels – perte de force musculaire dans les extrémités – dysfonction vésicale – dysfonction intestinale |
| Cluster de Cook Probabilité de myélopathie cervicale (à 94%) si au moins 3/5 tests positifs : – anomalie à la marche – test de Hoffman + – signe de supination inversée – test de Babinski + – âge > 45 ans |
Infection
| FDR – immunosuppresseurs – plaie ouverte – consommation de drogues par voie intraveineuse – exposition à des maladies infectieuses |
| Symptômes et signes : – fièvre – sueurs nocturnes |
Tumeur
| – Historique de cancer – Pas d’amélioration des symptômes après 4 semaines de traitement – Perte de poids inexpliquée (5 à 10% en 3 à 6 mois) – Âge > 50 ans – Difficulté à avaler – Maux de tête – Vomissements |
Maladies systémiques
| Exemples : Herpès zoster, spondylarthrite ankylosante, arthrite inflammatoire, arthrite rhumatoïde – maux de tête – fièvre – éruption cutanée unilatérale – douleur brûlante – démangeaisons |
Viscères
| Certaines douleurs référées vers le quadrant supérieur du corps, y compris la région des cervicales, peuvent être provoquées par des troubles : – gastro-intestinaux (hernie hiatale, reflux gastro-œsophagien) – biliaires (cholécystite) – rénaux (pyélonéphrite, calcul rénal) – hépatiques (hépatite virale) – cardiaques (infarctus du myocarde) – pulmonaires (embolie pulmonaire) |
Dysfonctions ligamentaires
| Symptômes évocateurs – intolérance aux postures statiques prolongées – fatigue et incapacité à tenir la tête haute – mieux avec un soutien externe (mains, collier) – besoin fréquent d’auto-manipulation – sensation d’instabilité, tremblement ou manque de contrôle – épisodes fréquents de douleurs aiguës et soudaines |
| Examen physique – mauvaise coordination/contrôle neuromusculaire – jeu articulaire anormal – mouvement non régulier dans toute l’amplitude du mouvement |
| Test du ligament transverse Sharp Purser test – patient assis et tête semi-fléchi – bloquer le processus épineux de C2 – effectuer une translation postérieure de la tête par une poussée sur le front => Positif en cas d’amplitude importante / ressaut |
| Test du ligament alaire – patient en décubitus dorsal – Fixer l’axis (main sous le cou) – Effectue une rotation ou inclinaison passive de la tête Le ligament est intègre si on ressent un arrêt dur en fin d’amplitude En cas d’amplitude excessive, le test est positif |
Thoracique
Fractures vertébrales
| – Traumatisme intense – Traumatisme mineur si > 50 ans – Ostéoporose – Corticostéroïdes |
Tumeurs thoraciques
| – 30% des patients avec un cancer développent des métastases spinales – 70% d’entre eux les auront au niveau thoracique (T4-T6 +++) |
Infections
| Si présence de : – fièvre – frissons – sueurs nocturnes – perte de poids inexpliquée (5 à 10% en 3 à 6 mois) Et : – Patient ayant le VIH – Patient immunodéprimé – Infection bactérienne récente – Corticostéroïdes au long court – Drogues en intraveineuse |
Spondyloarthrite ankylosante
| Inflammation chronique des articulations, caractérisée par une atteinte du rachis et du bassin – Patient entre 17 et 40 ans – Douleur thoracique persistante – Raideur matinale sévère, qui s’améliore à l’activité – Autres articulations affectées (épaule, coude, hanche, cheville) – Progression lente => Radiographies, analyses de sang, IRM si besoin |
Viscères
| Plusieurs pathologies affectant les organes comme : – les poumons (embolie pulmonaire, tumeur de Pancoast-Tobias) – l’œsophage (rupture oesophagienne) – l’estomac – le foie – la vésicule biliaire – le pancréas peuvent donner : – des douleurs référées interscapulaires sévères avec un début aigu – de la transpiration – de l’hypotension – de la pâleur ou cyanose |
Les lombaires
Tumeur
| – Antécédent de cancer – Perte de poids inexpliquée (5 à 10% en 3 à 6 mois) – Douleur nocturne / au repos / multi-site – Pas d’amélioration après 4-6 semaines de traitement – Age > 50 ans – Autres : vitesse de sédimentation élevée, malaise, appétit réduit, fatigue rapide, symptômes progressifs, fièvre, paresthésies |
Fracture
| Cluster de Henschke Risque (52%) fracture vertébrale chez patients souffrant d’une lombalgie aiguë quand 3/4 critères suivant sont positifs : – femme – âge > 70 ans – traumatisme significatif : majeur chez les jeunes et mineur chez les personnes âgées (chute d’une hauteur de 5 marches ou de 90cm) – utilisation prolongée de corticostéroïdes |
| Cluster de Roman Risque (20%) fracture de compression vertébrale ostéoporotique, si douleur lombaire avec ou sans douleur dans le MI, si au moins 4 tests positifs : – âge > 52 ans – pas de douleur dans les jambes – IMC < 22 – pas d’activité physique régulière – femme |
Infection
| – Fièvre ≥ 38 °C – Utilisation de corticostéroïdes ou d’immunosuppresseurs – Abus de drogues intraveineuses / toxicomanie – Immunodéficience (SIDA) – Infection urinaire – Douleur nocturne intense – Autres : chirurgie antérieure du dos, infection bactérienne antérieure, plaie pénétrante, appétit réduit, fatigue rapide |
Syndrome de la queue de cheval
| FDR Suspicion faible : – hernie discale (le plus souvent L4-L5 ou L5-S1, < 50 ans, obésité) – sténose lombaire (personnes âgées) – chirurgie vertébrale |
| Symptômes suspicion faible : – troubles sensitifs diffusant dans les membres inférieurs – faiblesse musculaire progressive des membres inférieurs – marche perturbée – troubles sensoriels – anesthésie en selle / engourdissement péri-anal – changement dans la capacité à obtenir une érection ou à éjaculer – perte de sensations dans les parties génitales lors de rapports sexuels – troubles des fonctions urinaires soudaine (fréquence, rétention ++, incontinence) – troubles intestinaux (incontinence fécale, constipation) – douleur des membres inférieurs unilatérale/bilatérale – douleur lombaire |
| Signes suspicion faible : – anesthésie en selle au toucher et à la piqûre (épingle) – examen neurologique anormal des membres inférieurs – réduction du tonus anal |
| Réorientation – Gold standard : IRM Attention : comorbidités ou TTT médicaux peuvent mimer ces symptômes |
Viscères
| – Pathologies rénales : néphrolithiase, pyélonéphrite, abcès périnéphrique – Pathologies gastro-intestinales : pancréatite, cholécystite, ulcère pénétrant – Pathologies des organes pelviens : prostatite, endométriose, maladies pelviennes inflammatoires chroniques (salpingite, endométrite, ovarite…) – Pathologies vasculaires : anévrisme aortique, dissection aortique, obstruction de la veine cave inférieure |
Membres supérieurs
Fracture/luxation après traumatisme de l’épaule
| Test de percussion de l’olécrâne Déterminer le risque de présenter une anomalie osseuse (fracture ou luxation) après un traumatisme de l’épaule : – Patient assis, bras croisés (coudes 90°) – L’examinateur percute l’olécrâne du côté à tester et place le stéthoscope sur le manubrium du côté sain – Répéter cette démarche sur le côté sain =>Test + si différence de qualité du son entre les 2 côtés (tonalité plus faible du côté atteint) ⇒ inclure le diagnostic de fracture ou luxation de l’épaule ou de la clavicule ⇒ radio pour préciser la localisation |
Fracture de coude
| Test des 4 amplitudes du coude Pour déterminer le risque de présenter une fracture du coude après un traumatisme contondant, on évalue les 4 amplitudes du coude : E° active complète F° active ≥ 90° Supination active ≥ 180° (coude à 90°) Pronation active ≥ 180° (coude à 90°) => si un mouvement n’est pas possible, réaliser une radio |
| Test d’extension du coude Vidéo du test Patient assis, épaules fléchies à 90°, demander au patient une extension complète des coudes Si asymétrie, 50% de risque qu’il y ait une fracture => Faire radio |
Thrombose veineuse profonde du MS
| Cluster de Constant 4 critères – cathéter intra veineux (sous-clavier ou jugulaire interne) ou pacemaker (+1) – douleur localisée (+1) – oedème unilatéral prenant le godet (+1) – autre diagnostic au moins aussi possible (-1) Addition des scores – si score ≤ 0 ⇒ prévalence de 12% – si score = 1 ⇒ prévalence de 20% – si score = 2 ou 3 ⇒ prévalence de 70% CAT – si score ≤ 1 ⇒ dosage des D-dimères – si ≤ 500 µg ⇒ exclure diag TVP – si > 500 µg ⇒ écho de compression veineuse – si score > 2 ⇒ écho de compression veineuse ou inclure le diag de TVP |
Membres inférieurs
Fracture de hanche
| Test de percussion patellaire (Patellar-Pubic Percussion test) Vidéo du test – Patient en DD, placer le stéthoscope sur la symphyse pubienne – Percuter la patella => Test positif si tonalité diminuée // côté opposé |
Fracture de stress du fémur
| Test de Fulcrum Vidéo du test – Patient assis, placer avant-bras sous sa cuisse – Appliquer pression inférieure sur le genou – Répéter en déplaçant l’avant-bras proximalement =>Test positif si douleur brutale et/ou appréhension |
Fracture du genou
| Critères d’Ottawa du genou Effectuer l’examen dans les 7 jours 5 critères : – âge ≥ 55 ans – douleur patellaire isolée – douleur de la tête de la fibula – incapacité de F° à 90° – incapacité de mise en charge immédiatement sur 4 pas (2 fois sur chaque jambe, avec ou sans boîterie) => Si 1 test positif, faire passer imagerie |
Fracture de cheville
| Critères d’Ottawa pour la cheville Effectuer l’examen dans les premières 48h (meilleure fiabilité) – douleur malléolaire et douleur à la palpation dans les 6 cm distaux d’une malléole – incapacité de faire 4 pas (immédiatement ou à l’examen) – douleur du médio-pied et douleur à la base de M5 – douleur au niveau du naviculaire => Si un test est positif, faire passer une imagerie |
Thrombose veineuse profonde des MI
| Score de Wells 11 critères : – cancer actif (+1) – paralysie, parésie ou immobilisation récente du membre avec un plâtre (+1) – Alitement récent > 3 jours ou chirurgie majeure < 4 semaines (+1) – Sensibilité localisée du système veineux profond (+1) – Oedème global de tout le membre (+1) – Circonférence du mollet > 3 cm // membre CL (+1) – Oedème prenant le godet (+1) – Circulation veineuse collatérale (+1) – ATCD de thrombose veineuse (+1) – Historique de TVP (+1) – Autre diag au moins aussi probable que la TVP (-2) Addition des scores – si score ≤ 1 ⇒ probabilité faible entre 3,5 et 8,1% – si score = 1 ou 2 ⇒ probabilité intermédiaire entre 13,3 et 23,9% – si score > 2 ⇒ probabilité élevée entre 36,3 et 61,5% CAT – si score ≤ 2 ⇒ dosage des D-dimères – si ≤ 500 µg ⇒ exclure diag TVP (proba de 1,2% d’en avoir une) – si > 500 µg ⇒ écho de compression veineuse – si score > 2 ⇒ écho de compression veineuse |
La sphère viscérale
Douleurs viscérales référées
Coeur
- Innervation : T1-T5
- Localisation de la douleur :
- Rachis cervical antérieur
- Rachis thoracique sup
- Partie sup du MS gauche

Poumons/bronches
- Innervation T5-T6
- Localisation de la douleur :
- Cervicales (si diaphragme)
- Rachis thoracique HL

Foie
- Innervation : T7-T9
- Localisation de la douleur :
- Rachis cervical droit
- Rachis T moyen et bas droit

Vésicule biliaire
- Innervation : T7-T9
- Localisation de la douleur :
- Abdomen sup droit
- Rachis T moyen et bas droit
- Partie inf de la scapula

Estomac
- Innervation : T6-T10
- Localisation de la douleur :
- Abdomen haut
- Rachis T moyen et bas

Intestin grêle
- Innervation : T7-T10
- Localisation de la douleur :
- Rachis T moyen

Reins
- Innervation : T10-L1
- Localisation de la douleur :
- Abdomen haut
- Abdomen bas
- Rachis L homolatéral

Ovaires / testicules
- Innervation : T10-L1
- Localisation de la douleur :
- Abdomen bas
- Sacrum

Côlon sigmoïde
- Innervation : T11-T12
- Localisation de la douleur :
- Partie inf gauche de l’abdomen
- Au-dessus du pubis
- Rachis L moyen
- Haut du sacrum

Gros intestin
- Innervation : T11-L1
- Localisation de la douleur :
- Abdomen bas
- Rachis L moyen

Utérus (+lig utérin)
- Innervation : T10-L1
- Localisation de la douleur :
- Jonction thoraco-lombaire
- Jonction lombo-sacrée
- Sacrum

Urètre
- Innervation : T11-L2 / S2-S4
- Localisation de la douleur :
- Abdomen sup
- Au-dessus du pubis
- Aine
- Cuisse proximal et méd
- Charnière thoraco-lombaire

Vessie
- Innervation : T11-L2 / S2-S4
- Localisation de la douleur :
- Apex du sacrum
- Au-dessus du pubis

Pathologie coronarienne
| Score cardiaque de Marburg Déterminer le risque de présenter une pathologie coronarienne quand le patient présente une douleur de poitrine en 5 critères : – pathologie vasculaire connue (+1) – âge / sexe ⇒ femmes ≥ 65 ans, hommes ≥ 55 ans (+1) – la douleur augmente à l’effort (+1) – la douleur n’est pas reproductible à la palpation (+1) – le patient pense que la douleur provient du coeur (+1) => Positif si au moins 3/5 |
Embolie pulmonaire
| Règle de Genève revisitée 9 critères : – âge ≥ 65 ans (+1) – ATCD de TVP ou d’EP (+3) – chirurgie (avec AG) ou fracture du MI dans le mois (+2) – cancer (actif ou considéré guéri depuis moins d’un an) (+2) – douleur unilatérale du MI (+3) – hémoptysie (+2) – FC entre 75 et 94 bpm (+3) – FC ≥ 94 bpm (+5) – douleur à la palpation veineuse profonde du MI et oedème unilatéral (+4) Addition des scores – si score < 4 ⇒ probabilité faible (8%) ⇒ exclure diag – si score entre 4 et 10 ⇒ probabilité intermédiaire (28%) – si score > 10 ⇒ probabilité élevée (74%) |
Anévrisme de l’aorte abdominale (AAA)
Dilatation anormale localisée de la paroi de l’artère qui va entraîner la formation progressive de thrombus
| FDR – Sexe masculin : les hommes sont bien plus affectés par ce problème – Âge ( > 60 ans) – Athérosclérose – Hypercholestérolémie – Hypertension artérielle – Traumatismes de l’abdomen et du dos – Tabac – Adhérences post-chirurgicales – Antécédents familiaux – Maladies systémiques, diabète, dysplasie fibromusculaire… – Anévrisme de l’artère poplitée : il est souvent annonciateur d’un anévrisme de l’aorte abdominale |
| Symptômes Les symptômes sont le plus souvent absents au début et, en tout cas, discrets. On note : – des dorsalgies ou lombalgies – des douleurs abdominales sourdes siégeant plutôt à gauche où au centre de l’abdomen. Elles apparaissent spontanément et progressivement sans facteurs déclenchants. Elles peuvent être accompagnées de dyspnée et/ou dysphagie. |
| Palpation de l’aorte abdominale – Le patient est en décubitus, jambes tendues pour mettre la colonne lombaire en lordose (aorte plus facilement accessible) – l’aorte abdominale est à gauche de la ligne xypho-ombilicale : se mettre à droite du patient, enfoncer progressivement et délicatement pouces et index, en faisant des mouvements alternativement vers la droite et vers la gauche. À chaque fois, se diriger un peu plus profondément. – Quand le pouls abdominal se fait sentir, entourer l’aorte de part et d’autre avec les doigts (sensation d’un tube pulsatile). Le calibre de l’aorte est de 35 mm. – Si la largeur >4 cm ( et impression d’une masse battante et expansive) => Faire passer une échographie |

Lésions cérébrales
Lésion cérébrale après TC
| New Orleans Criteria (NOC) critères d’inclusion : – âge > 18 ans – GCS = 15 – traumatisme < 24h – perte de conscience 7 critères de jugement : – âge > 60 ans – vomissements – amnésie antérograde persistante – traumatisme sus-claviculaire visible – intoxication (alcool, drogue) – convulsions – céphalées |
| Canadian CT Head Rule (CCHR) critères d’inclusion : – âge > 16 ans – GCS = 13 à 15 – perte de conscience – pas d’anticoagulants – pas de crise d’épilepsie 6 critères de jugement : – âge > 65 ans – vomissements (au moins un épisode) – amnésie > 30 minutes – suspicion de fracture du crâne – cinématique de choc dangereuse – GCS < 15 après 2 heures |
| Résultats – Si aucun critère ⇒ exclure le diagnostic de lésion cérébrale avec une proba de 2% d’en avoir une – Si ≥ 1 critère ⇒ passer un CT-scan pour éliminer une lésion cérébrale |
Lésion cérébrale
| Déterminer le risque de présenter une lésion cérébrale, comme une tumeur |
| Test du finger tap – Le patient doit taper son pouce avec son index HL plusieurs fois de suite (environ 2 fois / seconde) – Test positif si ralentissement ou diminution de l’amplitude et / ou mouvements irréguliers et imprécis Test de déviation en pronation – Patient debout ou assis, épaule à 90° F°, coudes tendus et en supi – Tenir la position 30 secondes les yeux fermés – Test + si déviation en pronation Test du arm rolling – Le patient doit faire tourner rapidement ses avant-bras l’un autour de l’autre 5 à 10 secondes dans les 2 sens |
| Résultats Si un des test est positif => inclure le diagnostic de lésion cérébrale Si le test de déviation est négatif => exclure le diagnostic de lésion cérébrale |
Autres
Symptômes vasculaires
- douleur à l’effort qui augment graduellement et disparaît au repos
- paresthésie
- perte de force
zone froide
Phlébite
- Chaleur
- Rougeur
- Oedème
- Perte du ballant du mollet, induration
Douleur à l’étirement
Syndrome des loges
- Douleur lors de marche prolongée
- Perte du pouls tibial en phase symptomatique
- Pied froid
- Douleur inflammatoire la nuit
- Sensation de pulsation
- Paresthésies
=> Faire écho-doppler
AOMI
- ABI : Ankle Brachial Index +++ (tensi° cheville / brachiale < 0.9)
- Douleur / Inconfort au repos
- Douleur dans les MI à l’effort
- Claudication à la marche (seulement chez 10-30% cas !!) aggravée lors effort / monter une côte
- Asymptomatique dans 40-50% cas
- FDR et comorbidités +++ (âgée, Tabagisme : risque x2, Cholestérol, HTA, Sédentarité, Diabète : ↗ risque de forme grave conduisant à l’amputat°)
⇒ Diag différentiel avec la sténose lombaire (cluster de cook) : bilatéral + aggravation en extension lombaire
Artère poplitée piégée
- DLR mollet évoluant depuis 6 mois déclenchée à la course
- DLR surtout en montée, lors de la course
- Délai d’apparition variable
- DLR post-exercice persistante
- Seulement à la course (pas au vélo)
- Après un effort intense, hématome et boiterie possible
- Palpation du creux poplité sensible
⇒ Echo-Doppler avec épreuve dynamique : empreinte en flexion plantaire / Angio-scanner
Ostéonécrose de la tête fémorale
- Sujet jeune
- Corticothérapie
- Drépanocytose
- Perte d’amplitude dans toutes les directions
- Douleur inflammatoire
Pas de perte de force
Infection
- chaud
- rouge
- oedème
- sudation
fièvre
STTB / TOS
Différents types (veineuse, artérielle, trauma, 90%neurotypique, nerveuse) liés à la compression du paquet vasculo-nerveux au niveau de la région cervico-scapulaire
- DLR épaule irradiante dans MS sans systématisation sur un tronc ou racine
- DLR dans une position spécifique
- HDM répétition en fin d’amplitude du MS
- Abs de signe articulaire
- Spurling test positif
- Test d’Adson positif (artériel : coloration/décoloration peau + pouls)
- Veineux : signe thrombose + sudation
- Amyotrophie distale (main, loge thénar et Hypothénar)
- Test de Roos positif
=> Angiographie dans la position patho / Doppler veineur… (en fonction des types)

