Le patient atteint de la maladie de Parkinson

Triade clinique de la MPI

Signes associés à la triade

Traitement à la L-Dopa

Complications motrices liées au traitement

  • Première phase : “lune de miel”, dure entre 1 et 10 ans, gêne motrice modérée
  • Deuxième phase : peut durer 20 ans, marquée par des fluctuations : akinésie de fin de dose qui deviennent de plus en plus marquées (effets “on-off”), dyskinésies de milieu de dose.
  • Troisième phase : perte d’efficacité de la L-Dopa

Echelles d’évaluation

Les retentissements fonctionnels de la MPI

Observation morphostatique

Troubles associés

Objectifs de rééducation selon les stades

  • Niveau I : incitation aux exercices physiques réguliers qui vont permettre au patient de développer des capacités respiratoires, de mobilité, d’équilibre, de posture et aérobies : parcours de marche, AAA et renfo des stabilisateurs de la scapula, exercices d’équilibre et de SDR, gymnastique, assouplissement et étirement des ceinture, entretien ampliation thracique
  • Niveau II
    • Phase “On” : période de bonne performance motrice (déblocage) : la rééducation s’intéresse aux nouvelles difficultés apparues dans les AVQ : lutte contre rétropulsion (cure de procubitus, déplacement contre résistance), AAA, amélioration dissociation des ceintures, gym, travail d’écriture (écrire large avec un gros stylo)
    • Phase “Off” (akynésie) : pas d’exercices actifs, entretien de l’état orthopédique, apprentissage des moyens de contrôle des effets de blocage, massages et relaxation, mobilisations globales avec ballon de Klein
  • Niveau III : maintenir le meilleur niveau d’autonomie et de confort du patient : exercices fonctionnels AVQ, techniques de retournement et transfert, moyen de facilitation contre le freezing, prévention du DD et kiné respiratoire

Protocole de rééducation

  • Utillisation d’indiçage visuel et sonore
  • Anticipation mentale sur les points clés
  • Répétition des tâches et leur décomposition en sous-programmes
  • Exercices fonctionnels
  • Travail en endurance
  • Education à la santé : exercices physique, auto-rééducation
  • Pratique de la relaxation et exercices respiratoires
  • Prévention des troubles musculo-squelettiques

Rééducation niveau I

Rééducation niveau II

Bilan clé pour évaluer la marche

Les gestes starter

Remédier à la bradykinésie

Niveau IV et V

Objectifs de la KR

Le patient atteint de sclérose en plaque (SEP)

Tableau clinique

Echelle EDSS : évaluation du stade du patient

Bilan à réaliser selon l’EDSS

Rééducation

Principes généraux

Objectifs et moyens selon les phases

Axes de rééducation selon l’EDSS

Les grands axes de rééducation pour EDSS entre 1 et 6

  • Renforcement musculaire : global et analytique dans les premiers temps de la SEP
  • Quand les déficits s’aggravent : renfo par chaînes facilitatrice ou mode excentrique.
  • Résistance faible, surveiller l’apparition de la fatigue (tremblement, mouvements imprécis) : repos assis ou allongé

Amélioration de l’équilibre statique et dynamique

A travers les séquences de redressement

  • amélioration des appuis
  • sollicitation du maintien postural et du redressement
  • amélioration de l’équilibre statique puis dynamique, en utilisant
    • des pressions déséquilibrantes résistées
    • déstabilisations rythmiques
    • avec activité de force et d’adresse des MS (envoi et réception de ballons) amélioration des transferts de poids.Le MK choisit la position de départ en fonction

Correction des défauts de la marche

Correction du récurvatum de genou causé par l’équin spastique, le déficit de sensibilité profonde, déficit de contrôle moteur des extenseurs ou fléchisseurs de genou ou la spasticité du quadriceps.

Réentrainement à l’effort

L’intérêt de l’exercice physique et du réentraînement à l’effort a été démontré, notamment chez les patients dont le score EDSS est inférieur à 6, avec de nombreux bénéfices : augmentation de la force musculaire et de la capacité aérobie, diminution du sentiment dépressif, meilleure récupération et augmentation du seuil de fatigabilité

Sport d’endurance à privilégier : marche, natation, vélo

Amélioration de l’indépendance fonctionnelle à partir du stade 6

  • Entretien de la marche

Processus de raisonnement clinique de Montréal

Modèle principal

Modèle simplifié

Les catégorisations

Phénotype de la douleur

IASP : association internationale pour l’étude de la douleur

Grands phénotypes douloureux selon des patterns et selon des mécanismes de douleur ;

  • nociceptif : clair, proportionné, mécanique, localisé dans la zone de la lésion, on-off (peut être déclenché ou soulagé), prédictif, répond de manière prévisible. Mais attention à la douleur nociceptive référée. Nociceptif inflammatoire : douleur différente.
  • Neuropathique / périphérique : douleur qui brûlent, électrique, fourmillement, dysesthésie, sensation perturbée, engourdissement, perte de force. Le patient provoque la douleur en mise en tension dynamique. Palpation du nerf douloureux.
  • central ou nociplastique : disproportionné, non mécanique, non prédictif, pas de pattern, pas de on-off, fortes association avec des drapeaux jaunes (facteur socio-culturel), antalgique et antiinflammatoires ne fonctionnent pas.

Le PDDM pour catégoriser

Situation de handicap

CIF

  • Déficit
  • Restriction d’activité
  • Restriction de participation sociale

Echelle spécifique du patient (Patient-Specific Functional Scale) pour quantifier le handicap : on liste les activités et on note  de 0 à 10 à combien il est limité

Sources de symptômes

On ne cherche pas de manière détaillée, on cherche de manière générale.

Ex : douleur dans l’épaule et le MS

  • Local, somatique : épaule péri-articulaire ou intra-articulaire (labrum, coiffe, GH, AH,…)
  • Référée : cervicale (C5)
  • Neurale : nerf axillaire, nerf médian, etc
  • Autre (circulatoire, neurovégétatif) : diaphragme, foie, rate

Ex de tableau

sourceSymptôme 1Symptôme 2Symptôme 3
Local somatique (péri/intra)   
Référée somatique (ce qui innerve a zone de douleur)   
Neurale   
Viscéral / autre   

Catégories cliniques / chargeabilité

Sévérité : petite stimulation provoquant une grande douleur

Irritabilité : idem qui dure dans le temps

  • csq clinique : très peu chargeable (basse contrainte).
  • Précaution car objectif de la séance est l’antalgie.
  • Objectif du bilan est de ne pas aggraver l’état du patient (2 tests actifs, 2 tests passif)
  • Type de patient souvent associé à un mécanisme nociplastique

Groupe standard

  • ceux qui ont des douleurs en milieu ou en fin d’amplitude
  • Examen standard : choix des techniques en fonction de la position et du mouvement douloureux (démonstration fonctionnelle)

Momentary pain

  • Douleur provoquées lors d’une grande activité intense ou de longue durée ou par la combinaison de plusieurs mécanismes
  • Conséquence clinique : haute contrainte (les plus chargeables)
  • Nécessite des tests spéciaux, plus forts, combinés.
  • Nécessite techniques plus puissante pour reproduire les symptômes

Les facteurs prédisposants

Tout ce qui vient se surajouter dans le comportement du patient ou dans le traitement et qui vient maintenir et prédisposer le patient à maintenir les symptômes

  • physique (âge, technique, etc)
  • environnement (poste de travail, comment il vit, etc)
  • psycho-sociaux (drapeaux jaunes, croyances erronées, mauvaise compréhension, comportement qui aggrave les symptômes, interet à garder les symptomes)
  • est-ce modifiable ?

Conséquences cliniques : changer notre management du traitement, faire de l’éducation thérapeutique, changer ses croyances, ses comportements.

Pronostic et prédiction

On va chercher à prédire le comportement du patient (comment il va s’améliorer ou s’aggraver), donc ça va nous forcer à être plus précis dans nos hypothèses, test-retest.

Management

  • Qu’a fait mon patient avant moi ?
  • Quelles sont ses attentes
  • Quelle alliance thérapeutique ?

Précautions et contre-indications (drapeaux rouges)

  • Altérations de l’état général
  • cancers, infections, pb neurologiques, vasculaires
  • fractures
  • littérature permettant de déceler les risques

Le patient blessé médullaire

L’échelle ASIA

Les principales complications du blessé médullaire

Les paramètres spirométriques

Evolution et pronostic

L’échelle de Boubée

Limitations d’activité

Objectifs de rééducation en phase initiale

Principes : anticipation et prévention

Objectif de la rééducation en SSR

Techniques de rééducation proposées aux blessés médullaires en réponse aux objectifs

Apprentissage des retournements

  • Retournement
  • Passage à 4 pattes
  • Décubitus-assis
  • Assis-décubitus

Position assise sur le plan de Bobath : pour acquérir l’autonomie en fauteuil, il faut passer le niveau 3 de l’échelle de Boubée selon M.Maury

Pour niveau inférieur à T6 : chercher le redressement

Pour niveau inférieur à T6 : laisser le patient maintenir son équilibre avec une cyphose

Exercices en progression : enlever les appuis, horizontaliser le regard, chercher un objet de plus en plus loin

Apprentissage des push-up

  • Consigne : depuis la position coudes tendus bloqués en récurvatum et les épaules en rotation latérales, abaisser les épaules et basculer vers l’avant pour décoller le bassin.
  • Progression : isométrie pour l’endurance musculaire, push-ups sur des cales pour surélever, en asymétrie, sur main à plat ou sur le poing, avec destabilisation depuis les jambes lors de la position haute

Apprentissage des transferts

Progression

  • Table -fauteuil avec table plus haute que le fauteuil, puis sans différence de niveau
  • Gagner un maximum de hauteur en s’appuyant sur les poings et en abaissant au maximum les épaules

Une fois acquis, les exercices visent à améliorer l’endurance musculaire, l’équilibre du tronc et la vigilance des muscles de l’épaule : appui sur ballons assez durs, destabilisation en position push-up haute, destabilisation sur l’épaule libre avec l’autre main qui tient une barre. Cela permet de diminuer les appréhensions de chute.

Prévention des complications

Prévention des escarres

  • Informer le patient : escarre plaie consécutive à une hypoxie tissulaire par une pression excessive et prolongée. La durée de l’hyperpression est plus nocive que son intensité.
  • Diminution des pression
    • matelas thérapeutique
    • changement de position toutes les 3h au lit
    • soulèvement au fauteuil par push ups toutes les 15mn
    • positionnement symétrique pour répartir le poids sur les 2 ischions
    • observer soi-même l’état cutané avec un miroir

Prévention des troubles orthopédiques

  • Rétraction musculaire, enraidissement capsulo-ligamentaire
  • Ostéomes
  • Déséquilibre musculaire : asymétrie donc hyperpression localisée

Les 5 points clés de la prévention

Mobilisations passives

La verticalisation

Prévention des troubles respiratoires

Athlétisation des membres supérieurs et prévention des douleurs d’épaule

Prise en charge MK préventive

  • Corriger défaut de technicité
  • Mauvaise propulsion
  • Mauvais rythme scapulo-huméral
  • Développer musculature sus-lésionnel
  • Recentrage actif de la tête humérale : reprogrammation des muscles abaisseurs (abaissement actif de la tête contre une résistance exercée sous le creux axillaire)
  • Stabilisation dynamique de la scapula : rapprochement des scapulas, étirement du plan postérieur (attitude cyphosique)
  • Renforcement des RL (ratio RL/RM supérieur à la normal, favorable à l’usure prématurée des éléments ligamenaires et tendineux) : exercice du bras de fer.

Athlétisation de la ceinture scapulaire

  • Renfo triceps et deltoïde postérieur
  • Triceps et grand pectoraux avec des pompes
  • Chaîne Kabat
  • Développé couché : coudes ne descendent pas sous les épaules, barre au niveau des mamelons, souffler en poussant
  • Renfo des abaisseurs : série de push ups sur des cales avec maintien ; renfo à la poulie sous 60° d’abduction (3 grands en course interne et composante maximale d’abaissement) et prévention des tendinopathie. Vérifier que les épaules sont abaissées au max (recentrage) et coudes tendus.
  • Natation avec les MS

La mise en fauteuil en SSR

Cas particuliers

  • Niveau C5 et au-dessus : seules possibilités fonctionnelles dépendent des muscles de la tête, de la langue, des paupières, du souffle et de la parole. Ils utilisent donc la robotique et la domotique.
  • Niveau C6 et au-dessous : ces patients peuvent se servir d’un maximum d’aides techniques et peuvent se déplacer en fauteuil roulant électrique et manuel

Appropriation du FR

Remonter au fauteuil en cas de chute

Réentrainement à l’effort

  • Bénéfices : diminution FC à une même consommation d’O2, diminution FC repos, augmentation de la VO2
  • Intensité idéale : 60-90% FC max pendant 20 à 60mn par séance, 2-3 fois/semaine. Echauffement, pour monter àà 70%FC, 20mn de travail à 70%, et retour au calme pour retrouver aisance respiratoire puis reprise de l’exercice.

Handisport

Récapitulatif


Vidéos

Tendinopathie quadricipitale et patellaire

Autre dénomination : tendinopathie rotulienne, genou du sauter (jumper’s knee)

Souffrance des tendons du genou par une sur-sollicitation

FDR : Contexte sportif avec saut, course sur dénivelé

Douleur d’apparition progressive

45% des sportifs professionnels, 14% de sportifs récréatif
1/3 ne retournent pas au sport avant 6 mois

Traitement

Repos relatif

Rééducation active : renfo en excentrique


Vidéos

La tendinopathie patellaire par NeuroXTrain

FDR

  • Raideur IJ et quadriceps
  • Flexion dorsale de cheville diminuée
  • Hyperpronation du pied
  • Différence de longueur des MI
  • Augmentation charge entraînement
  • Terrain dur ou synthétique

Traitement

Etape 1

  • QSM, réduire les activités à stockage important (saut, sprint)
  • Pas d’arrêt :
  • Travail en isométrie réduit la douleur

Etape 2

Exercice en Heavy Slow Resistance

Etape 3

Renfo fonctionnel et retour au sport : corde à sauter, saut, sprint

Associé muscles hanche et genou : step down, abduction en unipodal contre résistance

Maladie d’Osgood-Schlatter

Définition

  • Affection douloureuse du genou qui touche les adolescents, surtout les sportifs.
    Etiologie inconnue, les douleurs s’arrêtent à la fin de la croissance.
    Elle fait partie de la famille des ostéochondroses, trouble du cartilage de croissance
  • Traction excessive du tendon patellaire sur l’apophyse de la tubérosité tibiale entraînant une avulsion osseuse puis une inflammation

Symptômes

  • Douleur sur la tubérosité tibiale antérieure aggravée par les activités sportives.
  • Douleur à la course, montée et descente d’escalier
  • Douleur corrélée à l’intensité de l’activité

Prévalence

Touche 4% des adolescent, 20% des adolescents sportifs

Apparaît à la puberté entre 10 et 15 ans pour les garçon et 8-12 chez les filles. Unilatéral dans 75% des cas.

Facteurs de risque

  • Croissance rapide
  • Activités sportives intenses

Examen clinique

Douleur à la palpation, à la contraction résistée du quadriceps, calmée au repos.
La distance talon-fesse peut être augmenté par la rétraction du quadriceps, angle poplitée augmenté par rétraction des IJ

Traitement conservateur

  • Modification activité physique
  • Gestion de la douleur : repos en phase aiguë
  • Rassurer l’adolescent
  • Pas de fortes contraintes sur le genou comme la course ou les sauts
  • Etirement quadriceps, IJ, TS
  • Renforcement musculaire des adducteurs, IJ, muscles de la hanche : exercices de stabilité
  • Renforcement léger du quadriceps selon la douleur pour éviter déconditionnement
  • Limiter toute activité mettant en contrainte le quadriceps et le tendon patellaire
  • Imagerie mentale pour combler la diminution d’activité physique
  • Education

Vidéos

Comment gérer la maladie d’Osgood-Shlatter
Par NeuroXTrain

Arthrose du pouce (rizarthrose)

Définition

Arthrose de la trapézo-métacarpienne du pouce

Etiologie

Usure du cartilage liée l’âge ou à la surutilisation ou traumatisme

Facteurs de risque

Âge, F>H, travailleurs manuels avec tâches répétitives, ATCD de traumatisme

Symptômes

Apparition progressive, douleur surtout en extension du pouce

Douleurs (plus fortes la nuit), enraidissement, perte de force, parfois gonflement. Déformation dans les stades avancés

Traitements

Mobilisation du pouce dans toutes les amplitudes sans douleurs

Renfo du pouce : fermeture avec index et résistance à la traction

Entorse ligament collatéral ulnaire du pouce

Autres dénominations : game keeper’s thumb, skyer’s thumb

Mécanisme lésionnel

Abduction forcée du pouce (métacarpophalangienne)

FDR

Ski, sport de ballon, combat

Test

Laxité par inclinaison radial du pouce

Traitement

Attelle puis exercice

Chirurgie parfois nécessaire

Le développement sensori-moteur de l’enfant de 0 à 2 ans

Introduction

Développement sensori-moteur

Outils de dépistage, de bilan et de rééducation; pour comprendre la construction sensori-motrice de l’enfant, pour émettre des hypothèses (Pourquoi l’enfant se construit de cette manière ?), pour proposer des objectifs réalisables, (comment aider l’enfant et son entourage ?) à court, moyen et long terme.

Interdépendance des champs du développement

En tant que rééducateur il faut poser un regard global sur l’enfant.

Importance du ressenti des expériences positives primaires (il faut éviter que l’enfant pleure longtemps sinon il ne voudra pas revenir => si c’est le moment de faire un calin, de changer la couche, de manger, le donner aux parents)

Exemple :

  • Si un bebe a du mal à tourner la tête à droite, se placer de ce côté pour lui parler + asymétrie de succion du sein …
  • Si un bébé pleure, l’apaiser dans les bras de ses parents
  • Si un bébé a une hypoextensibilité, ne pas forcer l’étirement car contraction réflexe +++

Le chemin du développement

  • Des facteurs influençant les capacités développementales du nourrisson:
  • La maturation du cerveau (Céline Alvarez, Les lois naturelles de l’enfant, Vidéo sur la plasticité cérébrale)
  • Les aptitudes personnelles de l’enfant (capacité de base)
  • Les expériences motrices (accompagner l’entourage pour favoriser les expériences motrices positives)
  • L’environnement, l’attitude des adultes (tapis ferme/mou, accroche T-Shirt, ses parents, ses frères et soeurs, les nounous mais aussi le matériel de puériculture qui est souvent plus délétère qu’autre chose)

L’apprentissage et l’intégration de la posture et du mouvement chez l’enfant “normal”

Quelques définitions

L’apprentissage et l’intégration de la position, de la posture et du mouvement
« normal » se font dès la petite enfance par des expériences sensori motrices lentes, répétées et donc contrôlées à travers la sensation de la position de départ L’enfant aura envie d’y revenir si l’expérience a été positive.

  • Position univers référentiel avec de nombreux contacts
  • Contact sert à toucher avec non figé
  • Posture résulte d’une activité musculaire, dynamique
  • L’appui support, soutien « Un appui se quitte, on pousse sur cet appui »

Les différentes étapes de la construction du mouvement

  • Construction de postures dynamiques des 2 côtés
  • Construction de l’axe dans les 3 plans de l’espace
  • Recherche de l’ouverture du côté porteur
  • Passage d’une asymétrie à …une autre asymétrie

Expérimentation du bébé

  • Postures non contrôlées avec contacts et motricités réflexe
  • Postures dynamiques stables avec transfert du CDG et modifications de points d’appui
  • Mouvements “finalisés” avec combinaisons de schémas dans les 3 plans de l’espace

Les étapes fonctionnelles de mouvement

Les positions fondamentales

Les chemins pour combiner les 3 plans de l’espace

  • Coucher : DD <-> DV (DL)
  • DV <-> assis (réaction amphibienne)
  • Assis <-> position quadrupédique
  • Position quadrupédique <->à genoux
  • A genou <-> genoux redresssés
  • A genoux redressés <-> Chevalier servant
  • Chevalier servant <-> Debout

Le chemin vers la marche

Des étapes qui constituent un édifice

  • Les fondations : tout ce que l’enfant construit dans les 6 premiers mois (exploration de son propre corps)
  • Les murs : les différents “ramper”, la réaction amphi, 4 pattes, retournement, pivot : déplacement sans verticalité du tronc
  • Le toit : construction de la verticalité : passage assis, debout, redescente, déplacements
  • La finalité : maison solide = marche sécurisée et autonome ( quelques mois entre debout et marcher)
  • Ne pas sauter les étapes motrices !

Une progression non linéaire

  • Une succession d’étapes qui s’entremêlent
  • Chaque étape s’appuie sur la précédente
  • Une motricité qui s’installe par paliers et par aller-retour

Des essais, des erreurs, des échecs, des réussites, un perfectionnement => Confiance en soi, utile pas seulement pour l’acquisition de la marche

Les différents flux sensoriels

  • Des systèmes fonctionnels avant la naissance mais avec une maturation pas achevée : vue, ouïe, odorat, toucher, goût, sensibilité vestibulaire, proprioceptive
  • Adaptation des PEC, utilisation des compétences sensorielles du nouveau-né

Les 3 sens les + développés à la naissance sont :

  • l’odorat (bénéfique : vanille, odeur maternelle / aversive : odeur hôpital et gel hydroalcoolique)
  • l’ouïe (importance d’avoir un environnement calme : pas de sonnette)
  • le toucher (importance d’avoir un toucher franc → il n’arrive pas à traiter les informations diffuses de type effleurage)

Au niveau visuel, le bébé est quasi myope, ce qu’il arrive à voir ce sont des contrastes (panneaux vichy…)

Au niveau vestibulaire comme le proprio c’est encore immature  (il peut être hypo/hypersensible)


A la naissance

  • Adaptation à la vie extra utérine, impact de la pesanteur
  • Hypotonie de l’axe et hypertonie des membres
  • Prédominance des réflexes archaïques

Réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC)

  • Membres côté visage tendus
  • Membres côté nuque fléchis
  • Permet de passer d’une
  • asymétrie à l’autre
  • Découverte du main bouche
  • Disparaît avec le contrôle de
  • tête

Grasping

  • Réflexe archaïque d’agrippement
    Celui du membre supérieur disparaît
    quand l ’enfant commence à prendre
    appui sur ses mains (vers 3 4 mois)
    Celui du membre inférieur est
    inhibé par l’appui au sol c’est à dire
    quand l’enfant se met debout

Réflexe de Moro

  • Réflexe de défense
  • déclenchant une extension des
  • bras et du tronc
  • Déclenché par bruit fort ou
  • sensation de chute
  • Disparait vers 5 6 mois avec le
  • contrôle de la zone dorsale
  • Démontre de la difficulté du
  • nourrisson à se représenter
  • dans l’espace

Réflexe de succion

  • Un nouveau né a le réflexe de
  • téter lorsque nous mettons un
  • doigt dans sa bouche.
  • Ce réflexe lui permet de boire
  • et d’avaler.
  • Le réflexe de succion permet
  • aussi au bébé de se calmer et de
  • s’auto apaiser.
  • 2 types de succions : non
  • nutritive mature dès 10 SA et
  • nutritive à partir de 34 SA

Mouvements généraux sur le dos

  • Position de regroupement en
  • flexion
  • Rotation de la tête d’un côté ou
  • de l’autre et mouvements globaux
  • du tronc en torsion (dans les 3
  • plans)
  • Hypotonie de l’axe et hypertonie
  • des membres ( mvts riches,
  • complexes et fluides…)
  • Suit du regard , vision à 20 cm et
  • essentiellement les contrastes (oeil
  • de boeuf, vichy…)
  • Motricité réflexe

Mouvements généraux sur le ventre

  • Positionnement en
  • grenouille: membres en
  • flexion
  • La tête repose d’un côté
  • et peut être tournée un
  • court instant pour
  • reposer de l’autre côté

Vers 1 à 2 mois

  • Début de flexion active de la tête
  • Position sur le dos :
    • Posture en flexion, importance du regroupement
    • RTAC +++:
      • passe d’une asymétrie à une autre en allongeant la nuque
      • Côté nuque: membre en flexion
      • Côté visage: membre en extension
  • Position sur le ventre :
    • Asymétrie plus visible avec position de l’axe en flexion
    • Préhension globale en flexion: influence des réflexes, début d’ouverture des mains.
  • Position asymétrique
  • Sensation « espace droit , espace gauche »

Vers 3 à 4 mois

=> Début de construction des plans sagittal et frontal

Position sur le dos :

  • Réflexes diminués et RTAC inhibé
  • Appuis sur la tête et la partie dorsale du tronc, déplacement du CDG vers le crânial et latéral
  • Stabilité du haut du tronc : le bébé dissocie le mvt de la tête et celui du tronc, passage sur le côté
  • Début de coordination main-main, mains-bouche, oeil-main-bouche à 4 mois
  • Début construct° de l’axe corporel avec contrôle de la tête, notion d’espace gauche et droit (jonct°)

Position sur le ventre :

  • RTAC inhibé
  • Appuis thoraciques, stabilité du haut du tronc
  • Début de transfert du poids du corps de gauche à droite par appui sur les coudes
  • Diminution grasping MS et diminution réflexe de succion
  • Préhension cubitale vers palmaire
  • Déplacement du CDG vers le caudal et latéral

Les jonctions droite-gauche :

  •  Permettent de faire le lien entre la droite et la gauche du corps
  •  La jonction main-main/ Pied-pied
  • Quand la stabilité dans l’axe est acquise
  • Favorisée par l’enroulement du bassin
  • Participe à la construction du schéma corporel

Vers 5 à 6 mois

=> Début de construction du plan horizontal

Position sur le dos :

  • Disparition des réflexes (sauf grasping du MI et réflexe de réactivité de support)
  • Stabilité de l’axe : appuis sur la tête et le dos, allongement plan post = flexion active du plan antérieur
  • il passe d’un côté à l’autre volontairement (côté nuque ouvert)
  • Construction de l’axe corporel +++

Position sur le ventre :

  • Début de la réaction amphibienne volontaire :
  • Apprentissage du repoussé sur les mains (nécessaire pour passage assis)
  • Amélioration de la manipulation et de la préhension pouce-index (8-9 mois)
  • Utile pour les passages ultérieurs (nécessaire pour passage debout)

Allongement +++ du plan postérieur

Ouverture du côté porteur pour permettre la stabilité

Préhension volontaire par prise palmaire (pas encore d’opposition)

Jonction haut-bas

  • Permet de faire le lien entre le haut et le bas du corps
  • Mobilisation des articulations des hanches
  • Nécessite une bonne stabilité dans l’axe
  • Nécessite un bon enroulement global actif
  • Participe à l’allongement du plan postérieur

Vers 6 mois

3 plans construits
Axe corporel construit

Position sur le dos

  • Bassin très mobile dans les 3 plans de l’espace
  • Lien entre le haut et le bas enroule le bassin et amène volontairement les pieds
  • à la bouche
  • Déplacement du CDG vers le crânial et latéral, diffusion de l’information aux
  • membres inférieurs

Position sur le ventre

La réaction amphibienne est construite, elle permet :

  • De se repousser sur les mains
  • Améliorer la préhension pouce index
  • Développer la manipulation

Le retournement

  • Eviter les stratégies en extension
  • Mouvements dans les trois plans de l’espace
  • Enroulement du bassin puis bascule sur un des côtés
  • Passage en DV
  • Transfert du poids du corps pour dégager le bras
  • 1 er mode de déplacement, le roulé boulé

Les différentes étapes près 6 mois

  1. Les roulés-boulés
  2. Ramper
  3. Passage assis par les 2 côtés
  4. Posture assis (se mettre assis et sortir de la posture assise seul)
  5. Passage assis / quadrupédie
  6. Quadrupédie
  7. Vers la position genoux dressés
  8. Escalade (ex : monter les escaliers à quatres pattes)
  9. Passage chevalier servant
  10. Passage debout
  11. Marche latérale avec appui
  12. Marche autonome…. Et de plus en plus fluide…

Vers 7-8 mois : stade des rotations

  • Construction du plan horizontal : début de dissociation des ceintures
  • Diffusion de l’information jusqu’au bassin: mobilité
  • Connait la position assise car le bébé y a été mis dans les bras
  • Se repousse et transfère ses appuis d’une main à l’autre

Les différents mode de déplacements

Les pivots

Apport des pivots
  • Utilisation des transferts d’appui
  • Utiles plus tard pour descendre d’un support
  • Préparation pour le rampé
Accompagner les pivots
  • Aide au transfert d’appui au niveau du bassin
  • Appuis coude et genou opposé
  • Placement du jouet : jamais trop éloigné au début

Le rampé arrière

  • Importance du repoussé: placer la stimulation sur les côtés
  • Permet d’augmenter l’espace d’exploration
  • Pour se mettre à 4 pattes
  • Pour se mettre assis
  • Pour se mettre debout avec appui
  • Pour se protéger en cas de chutes

Les rampés avant

  • Le rampé avant : ne pas l’inciter. 1er déplacement vers l’avant initié par le MS, souvent asymétrique
  • 2 stratégies : par traction symétrique des bras, par alternance de transfert d’appui G-D (on est déjà sur un schéma de marche)

Vers 9-10 mois

Conquête de l’espace

  • Notion d’aller/retour essentielle
  • Construction de l’axe corporel par rapport à la
  • verticalité: ne lutte pas mais se repousse
  • Elaboration d’un espace de locomotion, gère son
  • espace et choisit selon son intérêt, son intention

Passage assis et la sortie

  • Demande une bonne mobilité du bassin, une bonne
  • coordination et un bon équilibre
  • S’acquiert grâce aux acquisitions des étapes
  • précédentes
  • Ces passages sont plus riches sur le plan
  • psychomoteur que la position assise tenue
  • Le bébé va jouer constamment avec l’entrée et la
  • sortie de la position

Le quattre-pattes

  • La meilleure préparation qui soit pour la marche
  • Travail de l’équilibre, de la coordination, de la dissociation
  • Permet d’accéder à la position à genoux dressés avec
  • appui

Comment favoriser le passage vers le 4 pattes

  • Une tenue adaptée : éviter les robes, pas de chaussures
  • Proposer différentes hauteurs à escalader
  • Poser les jouets en hauteur sur un support horizontal
  • Faire jouer le bébé avec ses appui d’avant en arrière et de droite à gauche

Vers 11-12 mois

Le chemin vers la positon debout

  • Position déjà connue, il a été mis par ses parents…
  • Il va monter par petites étapes
  • Notion d’enroulement pour le passage debout

Le passage debout et la redescente

  • Accompagner le passage debout et la sortie
  • Pied toujours libre
  • Proposer des supports pour travailler le passage en chevalier
  • servant et la poussée verticale
  • Proposer les escaliers

Les déplacements debouts

  • Les déplacements latéraux avec support horizontal : nécessitent le déplacement du poids du corps de droite à gauche, 1 ère autonomie de déplacement debout
  • Le passage des angles : demande une plus grande coordination entre le haut et le bas du corps
  • Les déplacements débout le long d’un support vertical : moins de possibilité d’aide avec les membres supérieurs
  • Passage d’un support à un autre : permet de stimuler l’équilibre et la coordination
  • Les déplacements debout avec chariot de marche : donne une grande autonomie de déplacements debout, permet d’explorer les changements de directions

Comment accompagner les déplacements debout ?

  • Proposer des jeux en hauteur, déplacer les jouets sur les cotés pas trop loin au début
  • Placer des jouets proche des angles
  • Coller des post it, des cartes postales sur les murs et les déplacer
  • Aménager l’environnement dans les 3 plans de l’espace pour que l’enfant puisse passer d’un support à un autre.
  • Proposer des supports à pousser, type petite chaise, petite table au début : c’est le bébé qui pousse, il ne se fait pas entraîner

Vers le chemin de l’éveil et de la communication

Dès la naissance

Eveil

  • Intérêt sensoriel
  • Co sensorialité : source sonore, cible noir et
  • Exploration corporelle: auto contacts
  • Dialogue tonico émotionnel

Communication vie de relation

  • Sourire réflexe puis réponse (2 mois)
  • Intérêt relationnel: toucher, prosodie de la voix, contact oeil à oeil, imitation
  • visage

Langage

  • Sons végétatifs avec cris, bruits gutturaux, pleurs…
  • Gazouillis vers 2 mois

Mise en place de l’attachement

  • Besoin primaire de contact pour le nourrisson : empreinte, attentes sensorielles
  • Préoccupation maternelle primaire : ocytocyne (“bonne folie des mères”)

Le soutien corporel

  • Une condition nécessaire à l’intéraction
  • Bain d’affects
  • Soutien postural adapté <->interactions facilitées
    • Position non adaptée : recrutement tonique important
    • Instabilité axe corporel : tête non soutenue
    • Attitude en extension : position non regroupée
    • Signaux d’inconfort non repérés : déséquilibre sensori-tonique

Vers 3-4 mois

Eveil

  • Intérêt pour l’objet et le mouvement
  • Commence à porter à la bouche
  • Exploration intentionnelle du corps

Communication et vie de relation

  • Attention conjointe
  • Tour de rôle dans l’échange ( turn talking)
  • Expression corporelle (agitations, cris…)

Langage

  • Babillage simple

Vers 5-6 mois

Eveil

  • Actions intentionnelles (répète un geste au départ réussi par hasard)
  • Intérêt pour les objets , les explore, les touche…
  • Pemanence de l’objet

Communication et vie de relation

  • Attention conjointe, sollicite l’attention de l’autre
  • Pleurs intentionnels
  • Imite les mimiques (environ 6)
  • Intersubjectivité: fait la différence entre son corps et celui de l’autre

Langage

  • Réagit à son prénom et au NON
  • Babillage canonique simple avec plus de modulations
  • Imite les sons

Vers 8-9 mois

Eveil

  • Intelligence pratique : se fixe des objectifs et trouve le moyen de les réaliser
  • Exploration de l’environnement
  • Mécanisme de causes à conséquences (Vidéo: lien de cause à conséquence
  • Trouver l’objet caché

Communication et vie de relation

  • Réagit à son reflet dans le miroir
  • Peur de l’étranger (angoisse de séparation)
  • Début d’autonomie et d’indépendance

Langage

  • Emergence du babillage diversifié
  • Imitations gestes (au revoir, coucou, bravo…)
  • Comprend son prénom et le NON

Vers 11-12 mois

Eveil

  • Notion de contenant/ contenu : vide et remplit
  • Mémorise un événement pendant un mois

Communication et vie de relation

  • Pointage impératif
  • Veut manger seul
  • Peur de l’étranger mais se rassure
  • Aime qu’on s’intéresse à lui

Langage

  • Comprend 15 mots et phrases simples (interdit, donne…
  • Babillage diversifié complexe
  • Premiers mots (papa, maman…)

Vers 15-16 mois

Eveil

  • Améliore son attention, écoute et regarde un livre
  • Empile deux cubes
  • Visse et dévisse

Communication et vie de relation

  • Plaisir dans l’activité partagée
  • S’éloigne de sa mère pour explorer
  • Communication par gestes, mimiques et jargon

Langage

  • Expression; environ 25 mots, répète et jargon modulé
  • Comprend: 100 mots : consignes verbales (images, parties du corps)

Vers 18-20 mois

Eveil

  • Encastre le rond et +/ 3 formes
  • Tour de 3 cubes avant 21 mois
  • Se souvient d’un événement pendant un an

Communication et vie de relation

  • S’éloigne de sa mère mais revient fréquemment pour être rassuré
  • Période du NON et de l’opposition mais accepte les interdits
  • Pointage déclaratif
  • Jeux de faire semblant

Langage

  • Explosion lexicale : 200 mots

Vers 2 ans

Eveil

  • Attention pendant 10 min
  • Reconnait 3 formes, empile 6 cubes…
  • Apparie 2 images identiques
  • Action à deux étapes (ex: catapulte avec une

Communication et vie de relation

  • Importance des rituels , peur de la nouveauté
  • Jeu d’imitations (poupées,
  • Attachement possible à une autre figure que sa mère

Langage

  • Emergence du « moi » vers 2 ans
  • Emergence du « je » vers 2 ans et demi
  • Commence à poser des questions

Les difficultés transitoires

Plagiocéphalie et brachicéphalie

Plagiocéphalie : conséquence d’un torticolis postural ou
musculaire
Brachycéphalie : souvent liée à une hypotonie axiale et /ou un schéma en hyper extension

Les bébés en hyperextension

  • Recherche permanente d’informations et de contacts en provenance de l’extérieur
  • Difficultés à se poser et à entrer en relation
  • Difficultés dans la construction de l’axe corporel : stabilité dans l’axe, jonctions gauche/droite et haut/bas, coordinations oeil main bouche
  • Difficultés à construire des appuis de qualité et à savoir les quitter
  • Tensions au niveau du dos et non travail musculaire
  • Portage difficile pour les parents si ils ne sont pas guidés

Les risques pour les bébés en hyperextension

Le bébé à risque apprend par ses expériences sensori-motrices qui sont ses références. En les utilisant, il les renforce, ces mouvements deviennent une habitude et le bébé s’enferme dans sa pathologie.

Il faut le prend en charge précocement pour libérer les tensions, faciliter le mouvement, stimuler la répétition du mouvement dans la vie quotidienne

Les bébés bloqués assis

Cause : bébés précocement assis au sol avant de s’asseoir tout seul

  • La musculature n’est pas prête, l’équilibre est précaire et la sortie de la position n’est pas possible
  • Cette position va devenir la référence pour le bébé, recherche systématique de
  • celle ci.
    • Position statique peu riche sur le plan psychomoteur Ce sont les passages qui sont importants
    • Exploration d’un seul plan de l’espace par l’enfant
    • Le bébé n’est pas dans le processus d’essais/erreurs/ réussites
  • Peut entraver la construction de la motricité au sol
  • Rend le bébé passif et insécure
    Risques : absence de 4 pattes, déplacement sur les fesses

Les bébés se déplaçant sur les fesses

PEC souvent longue et complexe

  • Non physiologique
  • Mauvaise préparation à la marche:
    • Morcellement du corps: le bas du corps travaille indépendamment du haut
    • Pas d’exploration des transferts d’appui
    • Pas de construction de la dissociation des ceintures
    • Mauvaise préparation des hanches et des pieds
    • Déplacement dans un seul plan de l’espace
    • Escalade difficile
    • Passage debout acquis par traction des bras
  • Bébé en général pas à l’aise dans leur corps

Conclusion

  • Ne pas sauter les étapes , laisser expérimenter l’enfant
  • Importance du regroupement pour la mise en place des jonctions haut bas , droite gauche et leur dissociations.
  • Aller retour entre les différentes étapes nécessaires
  • Importance de l’environnement humain et matériel

A retenir

  • Sur le dos pour faire dodo
  • Sur le côté pour jouer et téter
  • Sur le ventre pour sentir et apprendre