Classification des diabètes
Secondaire
Cause identifiée, diabète potentiellement réversible
- Chirurgie : pancréatectomie
- Maladies : pancréatite chronique calcifiante, hémochromatose, mucoviscidose, endocrinopathies (Cushing, acromégalie)
- Médicaments : corticoïdes, immuno-suppresseurs, neuroleptiques 2ème génération
Primitifs : génétiques
Polygéniques
- Type 1 : “classique”, “type 1 lent” : LADA (Latent Autoimmun Diabet in Adult), autres (diabète cétosique du sujet d’origine africaine)
- Type 2 : près de 90% des diabètes primitifs
Monogénique
MODY : maturity Onset Diabetes of the Young
Autres
Mitochondriaux, inclassables
Définitions – diagnostic
Norme
Glycémie normale à jeun <1,10g/l
Hyperglycémie chronique
Glycémie comprise entre 1,10g/l et 1,26g/l
=> Seuil d’augmentation du risque vasculaire
Diabète “sucré”
Glycémie à jeun >1,26g/l (à 2 reprises) (ou glycémie aléatoire >2g/l)
=> Seuil d’apparition de la rétinopathie, lésion pathognomonique du diabète
Rappels de de physiologie
Le pancréas
Il sécrète
- Des enzymes pancréatiques déversées dans le tube digestif : sécrétion exocrine
- Des hormones déversés dans le sang ; insuline (cellules beta), glucagon (cellules alpha) : sécrétion endocrine
L’insuline
- Il permet au glucose de rentrer dans les cellules des tissus musculaires, adipeux et hépatique.
- Elle fait donc baisser le taux de glucose plasmatique (glycémie) : c’est une hormone hypoglycémiante
- Elle est également anabolisante : protéinogénétique, lipogénétique, glycogénogénétique
Le diabète de type 1
Anciennes terminologie
- Diabète insulino-dépendant (DID)
- Diabète juvénile
- Diabète maigre
Facteurs génétiques
- Le DT1 est une maladie auto-immune survenant chez les sujets génétiquement prédisposés
- Cette prédisposition est présente même si, dans 95% des cas il n’existe pas d’ATCD familiaux connus
- Liaison complexe avec le système HLA. Certains facteurs sont prédisposants, d’autres protecteurs, leur effet varie selon les populations.
Epidémiologie
- Risque de DT1 en France : 0,4%, en augmentation depuis 10 ans
- Survient habituellement avant 35 ans (pic à l’adolescence) mais peut survenir à tout âge
- Apparenté de 1er degré : mère 2-3%, père 5%
- Deux parentsdiabétiques type 1 : 30%
- Jumeaux homozygotes : 50%
- Jumeaux homozygotes + HLA : 70%
Physiopathologie
Mécanisme initial
- Insulite (Inflammation des îlots de Langerhans du pancréas) initiée par les lymphocytes T4
- Puis destruction des cellules beta par des lymphocytes T8 cytotoxiques
- Apparition du diabète quand environ 90% des cellules béta sont détruite
- => Aboutit à une carence absolue en insuline
Relation avec les signes cliniques
Début rapide (quelques semaines) avec :
- Syndrome cardinal : polyro-polydypsie + amaigrissement + asthénie
- Cétose : signe la carence insulinique (accumulation de corps cétoniques dans le sang)
Mécanismes
- Hyperglycémie par la baisse de l’utilisation périphérique du glucose
- Glycosurie : quand la glycémie dépasse le seuil rénal du glucose (1,8g/l)
- Perte calorique ->amagrissement et asthénie -> Polyurie osmotique -> polydipsie (sensation de soif exagérée)
- Augmentation de la lipolyse et protéolyse -> cétonurie (élimination urinaire excessive de corps cétoniques) et augmentation de la cétonémie (augmentation de la teneur en sang en corps cétoniques)
Evolution de la maladie
- Rémission totale ou partielle dans au moins 25% des cas (lune de miel)
- Favorisée par l’insulinothérapie intensive et précoce
- Rechute inéluctable après 6 à 12 mois
Le diabète de type 2
Ancienne terminologie
- Diabète non insulino-dépendant (DNID)
- Diabète de la maturité
- Diabète gras, diabète floride
Epidémiologie
- En France en 2019 : 4,5M de diabétique (90 DT2), 1M qui s’ignorent
- Projections mondiales : Afrique +143%, Afrique du N et Moyen-Orient +96%, Asie du SE +74%
- 2013 : 5,1M de décès dans le monde, 14000/jours (1/sec)
- Fréquence en augmentation du fait de l’augmentation de l’obésité, de vieillissement de la population, de l’exposition chronique aux perturbateurs endocriniens environnementaux
- Âge moyen 63 ans, pic entre 75 et 79 ans
- Prévalence plus élevée dans certaines régions (Nord, DOM-TOM) et dans les CSP les plus défavorisées
- Rôle déterminant des facteurs génétiques : un des 2 parents DT2=30%, jumeau monozygote = 90%
- Selon les populations : Chine <3%, Maurice 10-20%, Polynésie >20%
Physiopathologie
2 anomalies métaboliques génétiquement programmées
Insulinorésistance
- Favorisée par la surcharge adipeuse abdominale
- Incapacité de l’insuline à obtenir une réponse maximale au niveau de ses organes cibles
- Prédomine au niveau du muscle : défaut de captation musculaire du glucose
- Au niveau hépatique : accroissement de la production de glucose à l’origine de l’hyperglycémie à jeun
Insulinopénie relative
- Insuffisance de sécrétion d’insuline compte tenu du niveau de la glycémie
- Ce trouble est évolutif et inéluctable, s’aggravant avec l’âge et la durée du diabète, jusqu’à conduire au maximum au diabète insulino-nécessitant

Diagnostic
Dépistage
- Maladie longtemps asymptomatique, parfois révélée par un accident cardio-vasculaire, des infections récidivantes
- A la découverte, 50% des patients ont déjà des complications
- Dépistage par glycémie veineuse à jeun
Qui dépister ?
Tous les patient avec FDR
- ATCD familiale de DT2
- ATCD de diabète gestationnel ou de macrosomie foetale
Syndrome métabolique avec :
- HTA (>140/80 mmHG)
- Hyperglycéridémie (>2g/l) et/ou HDL-cholestérol bas (<0,35g/l)
- IMC >27 kg/m2
- Tour de taille >88cm femme, 102 cm homme
Objectif général du traitement du diabète
Prévenir les complications
- Aiguës : surtout DT1 : hypo ou hyperglycémie, acido-cétose
- Chroniques : macro et micro-angiopathies
Moyen
- Equilibre glycémique optimal (dosage HbA1C ou données FSL)
- Contrôle des FDR : TA, LDL-C, tabac
Stratégie thérapeutique dans le DT2
- Mesures hygiéno-diététiques (MHD)
- Médicaments : les anti-diabétiques oraux (ADO), les injectables non-insuliniques, l’insulinothérapie
- Le traitement des autres facteurs de risque cardio-vasculaire
Mesures hygiéno-diététiques dans le DT2
Diététique
- Alimentation équilibrée en 3 repas
- Apport calorique adapté au poids
- Pas de glucides simples, privilégier aliments avec index glycémique bas
- Attention aux aliments riches en graisses saturées. Privilégier les graisses mono ou poly-insaturées
- Fibres ç chaque repas
- Alcool <2 verres de vin/jour max
Activité physique en endurance
- Ne fait pas maigrir !
- Diminue l’insulinorésistance : efficacité sur IR 48h max, donc tous les 2j minimum
- Augmente la masse maigre
- Diminue le niveau de stress surtout pratiquée dans la nature
- Augmente la faim à jeun mais augmente le rassasiement
- L’AP doit etre choisie par le patient, elle doit être progressive et régulière
ADO et injectable non insulinique
Biguanides
- Meltformine, Glucophage, Stagid
- Traitement de 1ère intention du DT2, seul insulino-sensibilisateur disponible
- Diminue l’insulinorésistance et la néoglucogénèse hépatique
- Effets II : pas d’hypoglycémie
- Troubles digestifs : doses progressives, prise au milieu ou en fin de repas (acidose lactique)
Sulfamides
- Glibenclamide, Glicazide, Glimépiride
- Insulino-sécréteur, durée plus ou moins longue
- Hypoglycémie, prise de poids, allergies
Glinides
- Novonorm, Répaglinide
- Insulino-décréteurs, durée d’action courte
- Elimination biliaire et non rénale
- Effets II : hypoglycémie, donc pas de repas, pas de comprimé
Inhibiteur de l’alpha glucocidase
- Diastabol, Glucor
- Diminuent l’absorption du glucose dans l’intestin, donc la glycémie post-pradiale : ne pas prendre si pas de repas
- Pas d’hypoglycémie
- Ballonnements et douleurs abdominales
Les incrétines
Les analogues du GLP1
- Injectables non insuliniques : incrétino-mimétiques
- Agissent comme le GLP1 : stimulent la sécrétion d’insuline et inhibent celle du glucagon en présence de glucose
- Effets II : pas d’hypoglycémie, perte de poids
Les inhibiteurs de la DPP4
- Médicaments per os
- Moins puissants que les GLP1-A
- Pas d’hypoglycémies, neutres sur le poids
Les gliflozines
- Inhibiteurs des SGLT2 (co-transporteurs sodium-glucose de type 2)
- Mécanisme d’action : augmente la glycosurie (présence de glucose dans les urines)
- Effets II : Pas d’hypoglycémie
- Attention aux infections génitales/urinaires
- Indications des gliflozines en cardiologie (insuffisance cardiaque) et en néphrologie
Place de l’insulinothérapie dans le DT2
Prescription quand hbA1 reste supérieure à 8% malgré traitement oral maximal et lorsque la diététique et l’AP ne sont pas améliorable
- Dose minimale efficace car entraîne une prise de poids et risque d’hypoglycémie. Injection d’insuline lente au coucher ou le matin, en association avec les ADO
- Seuls traitements à risque d’hypoglycémie : sulfamides hypoglycémiants, glinides et insuline rapide. Patient sous SH : décaler la prise au repas suivant. Patient sous glinide : sauter la prise
Stratégie thérapeutique dans le DT1
Traitement insulinique
- Traitement qui ne doit jamais être arrêté
- Le traitement est palliatif, à vie
L’insulino-sécrétion physiologique

Schéma insulinique
Reproduire l’insulino-sécrétion physiologique = schéma basal-bolus optimisé :
- 3 bolus prandiaux par analogue rapide de l’insuline + couverture basale par insuline lente (4 injections/jour)
- ou 2 injections lentes et 3 inections rapides aux repas
- ou pompe
- Doses : selon phase d’observation initiale et adaptation des bolus en fonction des glycémie, des l’AP et des l’alimentation prévue
- Effet II : hypoglycémies, prise de poids, lipodystrophie
Traitement non insulinique
- Accompagnement et soutien psychologique
- Alimentation variée avec apports glucidiques réguliers, index glycémique
- Exercice physique régulier : nécessite d’adapter les doses d’insuline (risque d’hypoglycémie retardée). Beaucoup plus compliqué que dans le DT2 non insuliné
L’insulinothérapie fonctionnelle
- Apprentissage actif : ajuster ses doses d’insuline à ses besoins physiologiques
- Centrée sur lui-même et son mode de vie
Trouver la bonne dose d’insuline basale
- Sert à assurer les besoins vitaux des cellules (“insuline pour vivre”)
- Si arrêt : cétose puis acido-cétose potentiellement létale
- Evaluée par l’épreuve e jeûne aglucidique. Suppose de connaître ses objectifs glycémiques
Trouver la bonne dose d’insuline rapide
- “Insuline pour manger” : calcul à partir des ratios théoriques, après comptage des glucides du repas, le plus rapidement possible, à l’oeil
Savoir corriger sa glycémie
- Insuline “de correction ou de compensation”
- Si la glycémie est trop élevée avant un repas, il faut injecter un supplément d’insuline pour la ramener à un niveau souhaité
- Déterminer combien d’unité d’insuline fait baisser la glycémie (sensibilité à l’insuline)
L’alimentation intuitive
- Travail sur les sensations alimentaires, les envies de manger émotionnelles, l’acceptation de soi
- Pour apaiser la relation à l’alimentation, augmenter l’estime de soi et tendre vers son poids d’équilibre
- Effets très positif sur les glycémies !
- Favoriser une perte de poids même modeste mais durable
- Ne pas induire de restriction cognitive qui expose à l’échec, aux TCA avérés, à l’anxiété
Diabète gestationnel (DG)
Définition
Trouble de la tolérance du glucose diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse
Diagnostic
- Au premier trimestre : glycémie veineuse à jeun 0,92g/l
- Entre 24 et 28 SA : HPO, 75g de glucose : T0 à à,92, T60 à 1,8, T120 à 1,53
- Une seule valeur pathologique suffit pour poser le diagnostic
- 6% des grossesses en France
Facteurs de risque
- ATCD de DG ou macrosomie
- ATCD familiaux de DT2 chez apparentés 1er degré
- IMC > 25kg/m2
- Âge > 35 ans
Métabolisme glucidique pendant la grossesse
1ère partie : anabolisme facilité
- Mise en réserve de glycogène et de lipides
- Augmentation de la sensibilité à l’insuline dès les premières semaines (hormone anabolisante)
- Augmentation de l’utilisation périphérique du glucose
- Diminution des glycémies à jeun de 10 à 15%
2ème partie : catabolisme privilégié
- Mobilisation des substrats vers le foetus pour une croissance optimale
- Insulino-résistance modérée, nécessaire et physiologique
Stratégie thérapeutique dans le DG
Régime sans sucres simples et ASG
Objectifs glycémiques
- avant repas : <0,95 g/l
- 2 heures après : <1,20 g/l
- Au bout d’1 à 2 semaines : si les glycémies sont aux objectifs : poursuite du régime jusqu’à la naissance
Si les résultats ne sont pas aux objectifs
- Introduction d’une insulinothérapie basale et/ou prandiale
- Avec poursuite du régime et ASG
Recommandations hygiéno-diététiques
- 25-35kcal/kg par j
- 0 sucre rapide
- Glucide = 50% de la ration répartie sur 3 repas
- >1600 kcal/j même chez obèse
- Activité physique : 30mn 3 à 5 fois/semaine
Après la naissance
- Surveillance : glycémie à jeun à 3 mois puis les 1 à 2 ans à vie
- Prévenir l’apparition d’un éventuel DT2 à distance : mise en place de MHD (seul cas om l’efficacité à été prouvé)
Les complications des diabètes
Complications aiguës
Acido-cétose
- Surtout pour le type 1
- Signe la carence insulinique
Mécanisme
- hypersécrétion d’hormones hyperglycémiantes et cétogènes (glucagon)
- dans le but de corriger l’hypoglycémie intra-cellulaire des tissus insulino-dépendants
- en générant glycognénolyse puis protéolyse et lipolyse
Circonstances
- arrêt de l’insuline
- problème de pompe
- augmentation des besoins
- autres
Clinique
- Polyurie-polydipsie (augmentation volume d’urine et sensation de soif intense) depuis quelques semaines
- Nausées, douleurs abdominales
- Haleine cétonique
- Déshydration globale qui évolue vers une obnubilation puis un coma
Signes biologiques
- Hyperglycémie
- Cétonie >1,5mmol (N<0,5)
- Acidose métabolique : pH diminue
- Déshydratation importante
Traitement
- Insuline IV
- Réhydratation (sérum physiologique) 2l les 2 premières heures
- Supplémentation potassique systémique
- Sérum bicarboné si pH<7
Coma hypoglycémique
Peut survenir chez DT1 et DT2 traité par sulfamides hypoglycémiants, répaglinide, insuline
Définition de l’hypoglycémie <0,60g/l
Causes
- Repas sauté
- AP imprévue
- Erreur de doses
- Plusieurs combinées
Clinique
1er stade : de la glucopénie et de la riposte végétative
- Asthénie, faim
- Palpitation, tremblements, sueurs, pâleur, sialorrhée, sensation de froid
2ème stade : de la neuroglucopénie corticale
- Ralentissement idéo-moteur, désorientation
- Diplopie et autres troubles visuels
- Hallucinations
- Vertiges, céphalée, paresthésie, mono ou hémi-parésie
- Trouble psy : irritabilité, agressivité, voire délits
- Apathie, anxiété, attaque de panique, pleurs
3ème stade : de la neuroglucopénie profonde
- Coma calme et profond avec sueur profuses, sans hyperpnée, sans signes de déshydratation
- Parfois convulsions, abolition ROT, Babinsky
Traitement
- Injection IV : réveil immédiat
- Puis perfusion si trouble digestif ou âgé
- Glucagon si patient agité ou pas de veine
- Chercher la cause : réadaptation du traitement, éducation thérapeutique
En résumé
- hypoglycémie : incidence bien supérieure à ce qu’on croit généralement chez patient DT2 insulino-traité ou sous sufamide hypoglycémiant ou sous glinide
- Acido-cétose : quand le patient est devenu insulino-nécessitant (“diabète 2.5”)
Les complications chroniques
Les complications dégénératives
Liées à l’hyperglycémie chronique
- Vasculaires : macro et micro-angiopathie
- Neuropathiques : mixte : micro-angiopathie et gluco-toxicité
- 1ère cause d’amputation non traumatique des MI
- 1ère cause de cécité et de troubles visuels
- Mortalité cardiovasculaire x2
Le diabétique, un malade vasculaire
Macroangiopathie
- Les grosses artères : coronaires, TSA, MI (angor, AVC, AOMI)
- Mécanisme : plaque d’athérome et occlusion progressive de l’artère
- Signe clinique selon la localisation : angor, claudication intermittente, signe d’AIT ou rien (TSA)
Microangiopathie
- Rétine, rein, nerfs
- Cécité, insuffisance rénale, neuropathie sensitive (peut aussi être motrice et végétative)
- Cas particulier : le pied diabétique “insensible et mal vascularisé”
Atteinte micro-angiopathique
La néphropathie
- Diabète : 1ère cause de dialyse dans les pays développés
- Elle évolue à bas bruit vers l’insuffisance rénale modérée puis terminale
- Evaluée par le rapport microalbuminurie/créatinurie
- Traitement : équilibre glycémique et tensionnel optimal, gliflozine
La rétinopathie
- Traitement : équilibre glycémique optimal
- Attention, si glycémie haute, ne pas baisser brusquement
Le pied diabétique : neuropathie et macroangiopathie
- 1ère cause d’amputation non traumatique des MI
- 15% des diabétiques présenteront une ulcération podologique
Physipathologie
- Trouble de la sensibilité tactile, algique et thermique
- Déficit moteur : déséquilibre extenseurs/fléchisseurs du pied
- Atteinte végétative : source de sécheresse cutanée, oedèmes et troubles vasomoteurs
- Stade avancé : ostéo-arthropatie nerveuse diabétique (“pied de Charcot”)

Mécanismes
Les lésions post-traumatiques
- Brûlure
- Corps étranger
- Blessure par la chaussure
- Chirurgie de salle de bain : taille des ongles, râpe, etc
- Pommade corricide, verrucide
Le mal perforant plantaire (MPP)
- Siège aux points d’appuis : têtes de métatarsiens ++
- Succession de microtraumatisme répétés, indolores
- Aggravés par les troubles trophiques
- Formation d’hyperkératose et cisaillements des tissus sous-jacents
- Surinfection qui diffuse aux tissus voisins : destruction articulaire, tendineuse
- Maximum : plaie transfixiante
Traitement
- Soins locaux : toilette (savon), détersion mécanique
- Décharge : un MPP qui n’est pas déchargé doit être considéré comme non traité
- Recherche d’ostéite
- Antibiotiques au cas par cas