macmurray test

macmurray test


structure cible:
– lésion méniscale


Objectifs / critères de positivité du test:
– reproduction de la douleur
– sensation de ressaut

Clinimétrie:

méthode d’exécution:

élément à retenir :

bibliographie:

Slump test

Mise en tension du fourreau dural pour mettre en évidence une hernie discale
Par ITMP :

Par Physiotutors
Avec une différenciation entre l’initiation proximale ou distale du test

Cluster de Laslett

Cluster de laslett


structure cible:
dysfonction de la sacro iliaque


Objectifs / critères de positivité du test:
– reproduction de la douleur du patient au niveau sacro-iliaque

Groupe de 4 ou 5 tests permettant de diagnostiquer la localisation de la douleur dans l’articulation sacro-iliaque

Clinimétrie:

méthode d’exécution:
1.test de compression : patient en décubitus latéral, le thérapeute pose ses main au niveau de la crête iliaque et exerce une force vers le sol

2. test de distraction: patient en décubitus dorsal , le thérapeute pose ses mains sur les EIAS

3.test de cisaillement postérieur: patient en décubitus dorsal hanche fléchit à 90 degrès , le thérapeute a une main de contre prise entre le sacrum et la table et applique une force vers le bas par son autre main dans l’axe de la diaphyse fémorale

4.test de thrust sacré : le patient en décubitus ventral , le thérapeute exerce une force vers la table en compression à l’aide de ses mains l’une sur l’autre au niveau du sacrum

5.test de gaeslen: patient en décubitus dorsal , le thérapeute amène le membres inférieur controlatéral en débord de table en extension puis saisit le membres inférieur homolatéral en flexion de hanche

élément à retenir :

Le gaeslen test est optionnel (à etayer)

bibliographie:

Critères de Fried

Différence vieillissement/fragilité
Le processus de vieillissement est très variable d’une personne à l’autre. L’approche de la personne âgé ne peut donc pas se réduire à son âge.
Pour définir son état de vulnérabilité, on peut définir son état de fragilité.

Définition de la fragilité
Syndrome gériatrique courant associé à un risque élevé de déclin de la santé et de perte de fonction chez les personnes âgées. 

Un état potentiellement réversible
L’âge est un déterminant majeur de fragilité mais n’explique pas à lui seul ce syndrome. La prise en charge des déterminants de la fragilité peut réduire ou retarder ses conséquences. Ainsi, la fragilité s’inscrirait dans un processus potentiellement réversible » (Rolland 2011).

Le modèle de phénotype de Fried (2001)
Il se base sur 5 critères :
Perte de poids involontaire de plus de 4,5 kg ou de plus de 5 % en 1 an
– Fatigue / épuisement – autodéclaration
Vitesse de marche lente – moins de 0,8 m/s avec ou sans aide à la marche
Faiblesse musculaire (peut être mesurée par la force de préhension)
Inactivité physique

Interprétation
0 = sujet robuste
Entre 1 et 3 = sujet préfragile
3 et plus = sujet fragile

1. Comprendre la respiration

A quoi sert la respiration ?
La respiration a un seul objectif : amener l’O2 de l’extérieur vers l’intérieur.

A quoi servent les poumons ?
Les poumons sont une interface entre un milieu extérieur et un milieu intérieur, entre un milieu aérien et un milieu liquidien, entre l’air et le sang.

Quel est le lien entre l’O2 et la vie ?
L’O2 permet à chaque cellule de l’organisme d’avoir un métabolisme et de fonctionner.

L’existence de la vie dépend de l’existence d’une atmosphère avec de l’O2. Pour cela, il faut une température permettant à l’eau d’être sous forme liquide (et non pas en vapeur d’eau) et une gravité de la planète suffisante pour retenir cette atmosphère.

Cet article est un récapitulatif de la vidéo “Comprendre la respiration” et “Sans oxygène point de vie” de l’Université catholique de Louvain

2. Anatomie du système respiratoire

L’anatomie respiratoire : de la bouche aux alvéoles pulmonaires

A chaque structure anatomique correspond un rôle précis

Voies aériennes supérieures (VAS) : nez, bouche, pharyx et larynx.
La respiration peut se faire par voie nasale ou bucconasale.
Le nez a pour fonction de réchauffer et d’humidifier l’air, de filtrer, empêchant l’inhalation de grosse particules Le larynx constitue un carrefour aéro-digestif.

Voies aériennes inférieure (VAI) : Les bronches se subdivisent 16 fois puis deviennent des bronchioles qui se subdivisent jusqu’aux alvéoles.

L’espace mort anatomique
Il correspond aux 16 premières divisions qui constituent une zone de conduction de l’air entre l’extérieur et l’intérieur mais ne participe pas aux échanges gazeux.

Entre l’alvéole et le sang
L’espace alvéolaire est tapissé par des pneumocytes. Ils sont recouverts d’un liquide, un peu comme un liquide vaisselle, qu’on appelle surfactant qui ont un rôle de protection et qui aide les alvéoles à bien bouger avec les mouvements respiratoires. L’air et l’O2 n’ont qu’à traverser le pneumocyte pour être captés dans le vaisseau sanguin qui est bordé par une cellule appelé endothélium. C’est dans ce capillaire qu’il y a les globules rouges qui se faufillent dans cet étroit passage.

La circulation pulmonaire

Les artères pulmonaires
Elles suivent le trajet des bronches et des bronchioles de façon parallèle. Ces artères vont à la rencontre des alvéoles pour être rechargée en O2 et prendre et prendre une couleur rouge qui est la couleur du sang riche en O2.

Les veines pulmonaires
Elles se jettent dans l’oreillette gauche du cœur puis dans le ventricule gauche qui envoie par l’aorte le sang vers tout l’organisme. Le sang pauvre en O2 revenant lui au cœur par l’oreillette droite puis le ventricule droit, puis l’artère pulmonaire.

Cet article est un récapitulatif de la vidéo “L’anatomie respiratoire de la bouche aux alvéoles pulmonaires” de l’Université catholique de Louvain.

3. La ventilation et les volumes pulmonaires

Différence respiration/ventilation
La respiration est un mouvement qui se caractérise par une fréquence respiratoire (12 à 15/mn).
La ventilation est la quantité d’air, le volume d’air qui entre et qui sort de vos poumons toutes les minutes. C’est un débit d’air qui se mesure en litre par minute (7-8L d’air/mn).

Respiration à l’effort
La fréquence respiratoire (FR) et ventilation (L/mn) augmentent. La ventilation s’adapte aux besoins de l’organisme.

Les volumes pulmonaires
Ils se mesurent par spirométrie

Volume courant (VT) : volume inspiré au cours d’un cycle respiratoire normal au repos
Volume de réserve inspiratoire (VRI) : volume mobilisé par une inspiration maximale à la fin d’une inspiration normale
Volume de réserve expiratoire (VRE) : volume mobilisé par une expiration maximale, à la fin d’une expiration normale
Volume résiduel (VR) : volume non mobilisable restant dans les poumons à la fin d’une expiration forcée. Il évite que les alvéoles se collabent, se referment, ce qui rend leur ouverture à l’inspiration suivante beaucoup plus difficile.
La capacité vitale (CV) : quantité de gaz rejetée par une expiration forcée suivant une inspiration forcé
La capacité pulmonaire totale (CPT) : volume maximal qu’un sujet peut contenir dans ses poumons
La capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) : volume de gaz restant dans les poumons à la fin d’une expiration normale (VRE + VR)

VEMS
Volume d’expiration maximale au cours de la première seconde de l’expiration forcée (après avoir prise une grande inspiration).
Rapport VEMS/CV
En pratique clinique, on s’intéresse au rapport entre le VEMS et la CV. Valeurs normales : CV=5L et VEMS=4L donc VEMS/CV=0,8. Si ce rapport est inférieur à 0,7, alors cela signifie qu’il existe chez le patient une maladie pulmonaire qui obstrue les petites voies respiratoires (asthme, BPCO, emphysème).

  • Permet de déterminer la présence ou non d’un déficit ventilatoire obstructif
  • Permet de stadifier les maladies comme la BPCO (VEMS exprimé en pourcentage de sa valeur prédite)
  • Permet de voir les effets d’un bronchodilatateur (test)

La ventilation
Calcul de la ventilation totale
On multiplie le volume courant par la fréquence respiratoire = VT x FR (500×15 = 7,5L/mn)
Calcul de la ventilation alvéolaire (VA)
Il s’agit de la vraie ventilation, la ventilation efficace.
Pour la calculer, il faut retrancher le volume de l’espace mort (150ml) du volume courant (500ml).
Ce qui donne : (VT – Vol. espace-mort) x FR
Donc (500-150) x 12 = 5L (environ)

Cet article est un récapitulatif de la vidéo “La ventilation et les volumes pulmonaire” de l’Université catholique de Louvain.